Résumé de la 47e partie n Omar, en voulant se réconcilier avec sa cousine lui prend la main... il est aussitôt troublé et la jeune fille l'est aussi. Ils sont face à face mais ils évitent de se regarder. Rafik, lui, est de très bonne humeur : depuis que Omar lui a fait croire que sa prof de musique l'aime, il a repris goût à la vie. — aujourd'hui, c'est la plage, dit-il. — C'est ce que tante Zahra a dit, répond Omar. — tu ne sembles pas heureux ! — si, dit Omar. — Et toi, Nadia ? — Moi aussi, dit la jeune fille. Rafik fronce les sourcils. — tu ne fais pas de reproches aujourd'hui à Omar. — Et pourquoi lui ferai-je des reproches ? — Parce que c'est ton habitude de lui faire des reproches, de lui dire qu'il prend mon parti contre le tien ! Elle hausse les épaules. Omar fait semblant de rire. — elle ne m'en veut plus! Il se rappelle le contact de sa peau et il frémit. Nadia, elle, avale son lait et se lève. — Je vais préparer mon sac, dit-elle. — elle ne semble pas dans son assiette, dit Rafik. — Qu'est-ce qui te fait dire cela ? dit son père. — elle est moins taquine, moins acerbe. L'homme éclate de rire. — Celle-là, elle est bonne, parce qu'elle n'est pas taquine, elle n'est pas bien ! Mais moi je l'aime quand elle est gentille, Nadia ! N'est-ce pas, Omar ! — Oui, mon oncle, répond-il en rougissant. A la plage, le trouble n'est toujours pas dissipé. Omar a essayé de s'approcher de sa cousine mais elle s'est aussitôt éloignée. Rafik, qui a remarqué son manège, dit à Omar. — Cette fille t'en veut encore ! Un peu plus tard, il est allé la rejoindre dans l'eau mais elle s'est de nouveau éloignée de lui. — Nadia, supplie-t-il. — je veux être seule, lui dit-elle, en évitant de le regarder. Il retourne tristement auprès de Rafik. — tu as raison de dire qu'elle est rancunière ! — et si tu te dégotais une fille ? il y en a de belles et des désirables ! — ça ne m'intéresse pas, dit Omar. — quoi, toi, un coureur de jupons... ! — Je te dis que ça ne m'intéresse pas... — bon, bon, dit Rafik, fais comme tu veux... Si aucune des filles qui déambulent sous ses yeux, à moitié nues, ne l'intéresse, Nadia, qu'il regarde de loin, lui a ravi l'esprit (à suivre...)