Syrie - Israël l La Syrie ripostera à la violation récente de son espace aérien par l'aviation israélienne, a affirmé hier le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad. «La Syrie a l'habitude de riposter aux violations, et elle choisira l'heure et le lieu (adéquats) de la riposte. Elle répondra à toute agression israélienne», a poursuivi le vice-ministre syrien. La Syrie a affirmé que sa défense antiaérienne avait tiré le 6 septembre sur des appareils israéliens ayant violé son espace aérien. Elle a déposé mardi une plainte à l'ONU et affirmé que les appareils avaient largué des «munitions». Irak - Al-Qaîda l La branche irakienne d'Al-Qaîda a revendiqué dans un communiqué mis en ligne sur Internet, hier, l'assassinat du chef tribal de la province d'Al-Anbar, dans l'ouest de l'Irak, cheikh Abdoul Sattar Abou Risha, fidèle allié des Etats-Unis tué la veille dans un attentat. «Vos frères au ministère de la Sécurité de l'Etat islamique en Irak (autoproclamé par le réseau Al-Qaîda en Irak) ont assassiné l'imam de l'infidélité et de l'apostasie, Abdou Sattar Abou Risha, chef du soi-disant conseil du salut d'Al-Anbar (ndlr : Réveil d'Al-Anbar), l'un des chiens et porte-drapeau de la croisade de Bush», écrit le communiqué. Egypte - Politique - Médias l Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme ont accusé samedi l'Egypte de restreindre la liberté de la presse, après la condamnation à un an de prison de quatre journalistes jugés coupables d'avoir «nui à l'intérêt général» dans des articles critiquant le régime. «L'Egypte continue de jeter en prison des journalistes et des rédacteurs en chef qui publient des articles critiques à l'égard du président Hosni Moubarak et d'autres responsables», a dénoncé Human Rights Watch dans un communiqué. L'organisation demande l'abrogation des lois permettant aux autorités «d'emprisonner journalistes et rédacteurs en chef simplement pour avoir exercé leur liberté d'expression». Liban - Fatah al-Islam - Armée l L'armée libanaise a annoncé ce samedi avoir arrêté à l'aube, Salim Abou Taha, porte-parole du groupe armé Fatah al-Islam, qui s'est engagé dans des combats avec l'armée durant plus de trois mois dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared dans le nord du Liban. «Mohammed Saleh Dawawi, connu sous le nom de Salim Abou Taha, a été arrêté à l'aube en compagnie de trois autres membres du Fatah al-Islam dans la région de Jabal Terbol» près de Tripoli, chef-lieu du Liban nord, a affirmé un porte-parole militaire qui n'a pas précisé les circonstances des arrestations des trois autres membres.