Notre pays n'a pas réalisé de bons points en matière de lutte contre la corruption. Il reste un très mauvais élève dans ce domaine. Selon Transparency International (TI), basée à Berlin, qui a rendu aujourd'hui, mercredi, son rapport annuel d'indice de perception de corruption dans 180 Etats, l'Algérie se classe à la 99e place avec une note de 3 sur 10. Ce qui constitue un recul par rapport à l'année dernière, puisqu'on était à la 84e avec une note de 3,1. Ce classement est peu reluisant, il faut bien le souligner, d'autant plus que nos voisins tunisiens et marocains nous ont, encore une fois, devancés. Certes, la Tunisie a perdu 10 places en une année selon le classement de Transparency International (61e avec 4,2 en 2007 contre 51e avec 4,6 en 2006), mais elle reste plus ou moins bien lotie quand même. Tout comme le Maroc qui s'est hissé à la 72e avec une note de 3,5 (il était à la 79e position avec 3,2 points en 2006). Une petite consolation tout de même : nous sommes mieux placés que les Mauritaniens (123e avec 2,6) et les Libyens (131e avec 2,5). En Afrique, c'est le Botswana qui vient en tête (38e avec une note de 5,4), suivi de l'Afrique du Sud (43e, 5,1), alors que dans le monde arabe, c'est le Qatar qui est le mieux placé (32e avec 6 points). Il y a lieu de signaler que l'indice de perception de corruption, établi grâce à des sondages réalisés auprès d'hommes d'affaires et de spécialistes dans 180 pays, va de 10 pour un Etat considéré comme «propre» à zéro pour un Etat considéré corrompu».