Récital n Le concert donné par Nassima Chabane intervient plus d'une dizaine d'années après que Mohamed Khaznadji eut introduit et fait apprécier la musique andalouse au public new-yorkais. L'artiste algérienne Nassima Chabane a été l'invitée vedette de l'Algerian american national association (AANA), pour un concert de musiques et de chants arabo-andalous, au Peter Norton Symphony Space, en plein centre de New York. «L'artiste Nassima Chabane est une vocaliste de talent et un fervent ambassadeur de la musique algérienne, très appréciée pour ses performances dans l'interprétation de différents genres de musiques traditionnelles, allant de l'andalou au chaâbi», a confié à l'APS Hamid Kherief, le président de l'AANA, une association qui œuvre au rapprochement de la communauté algérienne aux Etats-Unis en organisant différentes activités. Selon les organisateurs de cette manifestation culturelle, le concert donné par Nassima Chabane intervient plus d'une dizaine d'années après que Mohamed Khaznadji eut introduit et fait apprécier la musique andalouse au public new-yorkais, dans le même espace culturel, situé en plein Broadway, un quartier réputé pour la vivacité de ses créations artistiques, ses audaces culturelles et son avant-garde. Plus de 700 personnes ont fait le déplacement – dont une majorité d'Algériens, mais aussi des auditeurs de pays arabes et musulmans et d'Américains et autres Occidentaux épris de musiques arabe, maghrébine et algérienne – pour retrouver les vibrations, les mélodies, les airs, les complaintes et les sons d'instruments comme le luth, la cithare, le violon, la mandoline et autres percussions, et, surtout, écouter les touchia, les poèmes soufis ainsi que des extraits de la poésie de l'Emir Abdelkader interprétés de manière magistrale par l'étoile montante de l'andalou algérien. La soirée a été rehaussée par une performance de la danseuse algérienne installée aux Etats-Unis, Amel Tafsouth. Elle a été «un délice», dira un jeune spectateur algérien, étudiant la musique au Conservatoire de New York, et venu interpréter «le divin répertoire de la musique classique algérienne et des pans entiers du chant traditionnel». Il fera remarquer qu'il complète magistralement «la richesse du patrimoine musical et vocal déjà largement essaimé à travers le monde grâce aux grandes vedettes du rai, ces dernières années».