Résumé de la 4e partie n La dame que Djaâfar vient de prendre, avec une autre femme, en autostop, lui promet une belle récompense. Elle n'a pas voulu lui dire ce que la fille et elle font dehors, par cette nuit de tempête. Elle est libre d'agir, comme bon lui semble. Lui, son rôle, c'est de les mener à bon port, là où elles veulent se rendre. — Je roule lentement, explique-t-il — Prends tout ton temps, mon fils ! — La route est glissante, aussi… — Dieu te protégera toujours ! Voilà des paroles réconfortantes qui vont droit au cœur de Djaâfar. Il aime presque cette voix chaleureuse qui lui parle et qui lui donne de si bons conseils. Brusquement, à une bifurcation, il aperçoit un tronc d'arbre posé au milieu de la route, avec un mince espace pour filtrer les voitures. Il s'arrête, aussitôt, pétrifié. Ce sont sans doute, eux, les hors-la-loi… — J'espère qu'ils ne nous ont pas vus ! — N'aie crainte, mon fils… Djaâfar essaye d'expliquer. — Ce sont eux, les hors-la-loi… S'ils ne nous ont pas vus, nous allons faire demi-tour ! c'est notre seule chance ! — Pourquoi t'alarmes-tu ainsi, il ne t'arrivera rien ! Mais un homme qui semble faire le guet, fait signe à Djaâfar d'approcher. — Ils nous ont vus ! Il se retourne vers les deux dames. — Vous avez vos papiers ? Ils vont sans doute vous les demander ! — Ne t'inquiète pas ! C'est alors que djaâfar se rend compte que la jeune fille n'a pas du tout parlé.. — Et toi, tu ne dis rien ? La jeune fille se contente de sourire. — Allons-y, dit Djaâfar, le sort en est jeté ! Il s'approche du groupe. Un des hommes, cheveux et barbe hirsutes, regarde Djaâfar. — Tu te rends en ville ? — Oui, dit-il. — Donne-moi tes papiers ! Il les consulte puis les rend au jeune homme. — Allez, passe ! Croyant à un piège, Djaâfar roule lentement, craignant une rafale dans le dos. Mais il passe et quelques mètres plus bas, il respire. Il se retourne pour annoncer la bonne nouvelle aux deux femmes, mais elles ont disparu ! Il se gratte la tête : non, il n'a pas rêvé… C'est alors qu'il frémit : n'étaient ces femmes, qu'il a secourues, une nuit de tempête, peut-être qu'à l'heure actuelle, il serait mort… Cette bonne action lui a sauvé la vie… Quant aux deux femmes, elles n'étaient que l'instrument d'un destin, qui s'est manifesté à lui (à suivre...)