Résumé de la 13e partie n La bête continue à faire des siennes, en massacrant et en mutilant les habitants du Gévaudan. Personne ne semble pouvoir en venir à bout. Cependant, le roi Louis XV, qui a dépêché les Denneval chasser la bête, est mécontent : ces hommes en qui il avait placé toute sa confiance, n'ont rien pu faire ! Alors, il décide d'envoyer au Gévaudan son porte-arquebuse, Antoine de Beauterne, qui passe pour un excellent chasseur. Il est invité à choisir les meilleurs chasseurs des capitaineries royales de Versailles pour aller chasser la bête. Antoine choisit quatorze chasseurs, dont son fils cadet, son neveu Richard, ainsi que des hommes connus de l'époque. Antoine et ses collaborateurs arrivent à Saint Flour et de là, ils gagnent immédiatement Malzieu. Les Denneval, qu'on n'avait pas encore rappelés, les attendaient. — Nous vous proposons notre collaboration, dit le père et le fils. Antoine, qui est un gentleman, ne dit pas non, mais il est entendu que les Donneval opéreraient sur une portion du territoire et lui sur une autre zone. Cependant, le syndic Lafont, averti de l'arrivée d'Antoine, se met aussitôt à sa disposition, promettant de satisfaire tous ses désirs. «Vous aurez toute la logistique qu'il vous faudra : chevaux, guides, ouvriers pour creuser les affûts…» Il est entendu que Antoine et ses hommes logeraient chez l'habitant. Ce sont, d'ailleurs, des hommes courtois, qui payent tout ce qu'on leur fournit, et qui ne laissent aucun mauvais souvenir, comme c'est le cas, pour les dragons de Duhamel. Cependant, comme pour fêter l'arrivée d'Antoine, la bête du Gévaudan va se manifester, à sa manière. Le 4 juillet, une femme de 68 ans gardait les vaches en compagnie d'une fillette de 12 ans. La vieille filait et discutait avec la jeune fille. Brusquement, la bête, survient, sans crier gare. — Attention ! crie la jeune fille. Cependant, la bête transperce les veines jugulaires de la vieille femme et, d'un coup de griffes, lui arrache la joue. — Au secours ! au secours ! crie la fillette. Ses cris alertent les gens des alentours. La bête, elle, se contente de lécher le sang, laissant la joue pendante. La vieille femme, elle, est morte. Antoine n'est averti du drame que le lendemain. Il se transporte sur les lieux où il constate le passage d'un grand loup. C'est alors qu'un habitant de Lorcières arrive. — Le village est en alarme : une bête n'arrête pas de hurler ! On se transporte encore au village où les hommes d'Antoine vont relever des traces fraîches de la bête. — C'est un loup ? n'est-ce pas ? — Pas un loup, mais deux loups… C'est sans doute une louve qui a rejoint le loup… Ses hurlements doivent servir à la rappeler ! (à suivre...)