Le président de l'USM Annaba a encore une fois défrayé la chronique footballistique en cette fin d'année en décidant d'engager le cinquième entraîneur depuis le début de l'actuelle saison en la personne d'Abdelkader Amrani. En fait, Aïssa Menadi, qui était ce week-end à Alger, a infirmé, en marge de la Coupe d'Algérie, la nouvelle du limogeage du technicien français Robert Buigues qui s'occupera du volet formation compte tenu de son expérience au sein de la Fédération française de football aux côtés, entre autres, d'un certain Michel Hidalgo ex-sélectionneur des Bleus et ancien DTN. «Il y a beaucoup à faire concernant ce volet et M. Buigues devra s'atteler à nous dénicher 6 à 7 jeunes joueurs dans la grande région d'Annaba et les préparer à intégrer à l'avenir l'équipe première de l'USM Annaba. Quant à Amrani, sa venue était nécessaire car il a l'expérience voulue pour gérer un effectif aussi riche que le nôtre.» Concernant cette instabilité à la tête de la barre technique, Menadi n'en fait pas un cas, bien au contraire. «Tant que je n'ai pas trouvé l'entraîneur idéal, je continuerai à changer», dira-t-il. Il s'est, par ailleurs, montré rassurant quant au retour de son équipe au premier plan : «Même si nous ne terminons pas champion ou second, nous finirons quatrièmes, ce qui nous ouvrira la voie à une participation arabe ou continentale». Pour ce faire, le président annabi s'est attiré les services de Farid Bouguera (Club africain), d'Akram Amrani, le capitaine d'équipe de la sélection espoirs tunisienne (prêté à Jerba par le Club africain), de Yacine Hamadou (MC Alger) et d'un latéral droit malien.