Résumé de la 2e partie n Mériem veut choisir l'épouse de son fils unique, mais lui a un penchant pour Zahia qu'il a vue dans un mariage. Après avoir épuisé toutes les voies de recours, Mériem se résout à accepter la décision de son fils. Elle n'y va pas de gaieté de cœur, espérant qu'on lui refusera la jeune fille, mais Larbi passe pour un garçon honnête et travailleur, c'est le parti rêvé pour toute jeune fille ! La demande est donc acceptée et, quelques mois après, c'est le mariage. Larbi se montre si attentionné avec sa femme, au point de rendre sa mère folle de jalousie. — je la déteste, dit-elle à ses amies, je voudrais tant que mon fils la renvoie ! Et là encore, elle recourt de nouveau à la sorcellerie, dans l'espoir de séparer les deux époux. Talismans, potions, fumigations, tout passe. Chaque soir, quand Larbi revient du travail, il hume l'air, les plats que sa mère lui prépare. — qu'est-ce que c'est que cette atmosphère, c'est irrespirable ! — c'est pour chasser les mauvais esprits, dit Mériem. — Et ce plat, amer ? — il n'a rien d'amer, mon plat ! Zahia a bien compris ce qui se passait, mais ne peut rien dire. Elle ne va pas tout de même dire à son mari que sa mère l'ensorcelle ! Comme la sorcellerie n'a pas beaucoup d'effet, Mériem se met à se plaindre de sa belle-fille. — elle ne travaille pas assez ! C'est moi qui trime à longueur de journée ! Larbi fait des reproches à sa femme. — Ma mère dit que tu ne l'aides pas ! — c'est faux, proteste la jeune femme, je ne fais que travailler toute la journée ! Larbi est embarrassé : qui croire, sa mère ou sa femme ? Comme les plaintes de Mériem s'amplifient, il prend une décision. Un matin, il revient et rentre à la maison. — où est ma mère ? demande-t-il. — elle est avec les voisines, en train de papoter ! — et toi, que fais-tu ? — je fais le ménage, je prépare le repas… Il reste là jusqu'à ce que sa mère revienne, puis, sans qu'elle le voie, s'en va, en disant à sa femme de ne rien dire de sa visite impromptue. Le soir, quand il revient, c'est de nouveau les plaintes de la belle-mère. — toute la journée, elle était chez les voisines, moi, j'ai peiné, j'ai travaillé… — ne serait-ce pas toi qui es allée chez les voisines pour papoter ? — c'est elle qui te l'a rapporté ? dit la belle-mère scandalisée. C'est le comble ! — elle ne m'a rien dit… — je suis sûr que c'est elle ! Cette fille m'en veut, elle veut me chasser de chez moi ! — je suis revenu et resté deux heures à la maison… Mériem ne dit rien. Ce coup, elle est sûre, est un coup de sa bru. Mais elle promet de se venger de la façon la plus cruelle ! (à suivre...)