Rappel n Annoncé pour le mois de juillet 2008, le 4e Congrès du MSP a été avancé pour le 26 mars prochain. Une décision prise pour «éviter une année blanche», a justifié, hier, le président du parti lors d'une conférence de presse au CIP. Annonçant sa candidature, au côté des 24 postulants à la présidence du parti, Abou Djerra Soltani a fait savoir dans le même sillage, qu'une «commission nationale a été mise sur pied pour préparer ce congrès». Qualifiant ce rendez-vous d'«ordinaire», il a toutefois précisé que celui-ci sera une occasion pour l'examen du bilan final des activités du mouvement pour les cinq dernières années, ainsi que, ajoute-t-il, l'élaboration du programme futur et l'élection du nouveau président. Interrogé sur les thématiques débattues durant la réunion du Conseil consultatif tenue la semaine dernière, le conférencier a souligné que cette dernière a trait, notamment à la situation socio-économique, l'aspect sécuritaire, et enfin l'amendement de la Constitution. Sur ce point, le numéro un du MSP, membre à part entière de l'Alliance présidentielle, qui a rappelé que «ce changement est du ressort du président de la République», a toutefois indiqué que, si amendement il y a, il doit s'inscrire dans le cadre des «grandes réformes initiées en Algérie», ajoutant que son parti «n'a rien demandé» à ce propos. Appelé à s'exprimer sur la position de sa formation sur la décision du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon de mettre sur pied une commission d'enquête internationale sur l'attentat ayant ciblé le siège des bureaux onusiens à Alger, le 11 décembre dernier, Soltani s'est contenté de «condamner la violence et le terrorisme». Par ailleurs, le président du MSP et néanmoins ministre d'Etat sans portefeuille, a également abordé le volet social, devant son état-major, hormis le chef de file de l'aile contestataire Abdelmadjid Menacera absent lors du point de presse. Soltani a d'emblée appelé tous les acteurs de la sphère sociale, «à coordonner les efforts pour lutter contre la corruption et le clientélisme». «Il faut améliorer le pouvoir d'achat et trouver des solutions aux problèmes du logement et du chômage notamment», n'a-t-il pas cessé de répéter. La récente contestation des lycéens à travers tout le territoire national, a été également commentée. «Il est impératif d'associer les élèves scolarisés au dialogue et à la prise de décision sur les questions liées à leur avenir», a-t-il fait remarquer. Au sujet de la crise qui perdure en Palestine, Abou Djerra Soltani a énergiquement dénoncé le blocus imposé à la bande de Gaza.