C'est un vrai calvaire que celui vécu par les 9 000 insuffisants rénaux algériens qui attendent désespérément un geste généreux qui leur sauvera la vie. Mais les donneurs se font rares. Aussi bien les vivants que les morts. Même si religieux et médecins incitent à faire ce don. L'Algérie connaît actuellement «une grave pénurie» de donneurs d'organes, a indiqué hier mercredi le professeur Si Ahmed, chef de service de chirurgie générale au CHU Frantz-Fanon, lors d'une journée d'information organisée à Blida. «Des milliers de personnes vivent actuellement dans l'attente d'une greffe pour retrouver une vie normale alors qu'un nombre infime reçoit un greffon», a-t-il souligné. Les greffes de donneurs vivants les plus fréquentes concernent le rein dont le taux de réussite dépasse 75% car elles présentent beaucoup d'avantages pour le receveur fonctionnant en général mieux et plus longtemps que les greffes de rein à partir de personnes décédées, a-t-il expliqué.