On ne sait si le président vénézuélien avait des «desseins » ou pas en tenant ses propos. En tout cas, quand Chavez menace c'est les prix du pétrole qui augmentent. En effet, le baril de l'or noir a encore gagné près de deux dollars lundi à New York, la menace du président vénézuélien Hugo Chavez de couper les exportations vers les Etats-Unis alimentant les inquiétudes sur la vigueur de l'offre pétrole. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en mars a clôturé en hausse de 1,82 dollar à 93,59 dollars. Les interrogations entourant le niveau de production de brut reprenant le pas sur la crainte de voir la demande énergétique faiblir à cause d'une récession économique américaine, les cours du pétrole se sont renchéris de plus de six dollars sur trois séances. Le Venezuela occupait lundi le devant de la scène, en raison d'un possible gel mondial des actifs de la compagnie nationale PDVSA sur la base d'un recours du groupe américain d'ExxonMobil.