Les relations avec l'Europe doivent rapidement sortir de la logique commerciale, a plaidé le ministre des Affaires étrangères à Bruxelles. Alger veut que le partenariat s'articule autour de quatre axes, à savoir : la coopération énergétique, la finalisation du soutien de l'UE à l'adhésion de notre pays à l'OMC, l'accès aux technologies nouvelles et l'amélioration des conditions de voyage de nos compatriotes vers l'Europe. Les relations entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) ne doivent pas se limiter aux échanges commerciaux. On doit rapidement sortir de «la logique commerciale» pour passer à «un partenariat plus large», a plaidé, hier soir, à Bruxelles, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à l'issue de la session plénière du 3e Conseil d'association UE-Algérie. Ce partenariat doit s'articuler autour de quatre axes, selon lui, à savoir : la coopération énergétique, la finalisation du soutien de l'UE à l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'accès aux technologies nouvelles et l'amélioration des conditions de voyage des Algériens vers l'Europe. Plus explicite, M. Medelci a indiqué, selon l'APS, que le partenariat énergétique porte sur la sécurité énergétique de l'UE, la fourniture d'électricité et les énergies renouvelables. «Nous attendons des partenaires européens une assistance pour aller dans le sens de la préparation de l'Algérie à l'après-pétrole car nous sommes concernés, comme tous les pays, par la promotion des énergies renouvelables», a-t-il signalé. Pour ce qui est du soutien de l'UE à l'adhésion de notre pays à l'OMC, le ministre des Affaires étrangères s'est réjoui du fait que «le dossier avance» même si «quelques problèmes persistent», tout en souhaitant sa finalisation au cours de cette année. S'exprimant sur la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée, M. Medelci a relevé des améliorations dans l'octroi de visas aux Algériens, mais «de façon insuffisante». De son avis, cette question est d'une importance capitale. Il s'agit pour l'Algérie de «mener de pair, la démarche économique avec la démarche humaine, cohérence à laquelle ne sont pas encore parvenues les deux parties», a-t-il affirmé à ce propos. Une chose est certaine : l'Algérie et l'UE ont décidé de «donner une impulsion à ces axes de coopération au cours de cette année, dans le cadre des sous-comités institués par l'accord d'association», a déclaré le ministre des Affaires étrangères. Selon la Commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage, Benita Ferrero Waldner, ces conditions figurent parmi les propositions concrètes qu'elle a soumises lors de sa visite, la semaine dernière, à Alger. Dans une note écrite citée par l'APS, elle propose même de commencer, dès à présent, de travailler sur ce programme.