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Histoires vraies
Un agneau dépecé (6e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 04 - 2008

Résumé de la 5e partie n In extremis, les tableaux furent sauvés par les accords de Versailles. L'Allemagne se retire de la Belgique. L'Agneau mystique reste la fierté des Belges.
Il faut attendre 1934 pour qu'un nouvel avatar vienne troubler le calme retrouvé de L'Agneau mystique. Dans la nuit du 10 avril, un voleur s'introduit dans la cathédrale. Il repart en emportant un des panneaux du polyptyque. Celui qui représente saint Jean-Baptiste... Le bedeau est le premier à se rendre compte du désastre. Quelqu'un s'est sans doute dissimulé dans la cathédrale, dans un confessionnal peut-être. Puis, en pleine nuit, il a forcé la porte de la chapelle et arraché le panneau qu'il convoitait en brisant le cadre...
Quelques jours plus tard, l'évêque de Gand reçoit une demande de rançon : «Un million de francs sinon...»
Pour prouver qu'il détient le panneau, le voleur l'a scié en deux ! Il en a déposé une moitié dans une consigne, et l'évêque peut aller la récupérer, car la demande de rançon est accompagnée du ticket. La police s'affaire... Du coup, le voleur se tient coi. Plus de nouvelles, pendant quatre mois. Enfin, une nouvelle lettre arrive. Le ravisseur demande à nouveau un million. Puis il se terre.
On ne connaîtra la suite de l'histoire que plus tard. Elle surprend tout le monde...
Un commerçant flamand, fort respecté, est frappé d'une crise cardiaque. Ses proches se précipitent à son chevet et, à leur grand étonnement, ils l'entendent murmurer : «C'est moi qui ai volé l'Agneau mystique. Je sais où il est caché... Il est...»
Il n'en dit pas plus et emporte son secret dans l'autre monde.
On hésite encore. Lui, voler le fameux panneau ? Incroyable ! Ne s'agirait-il pas d'un délire ? Mais non dans les papiers du défunt on découvre des documents qui prouvent que son aveu était sincère. Il avait de gros besoins d'argent. Mais s'il a bien volé le panneau, il n'a rien pu en tirer.
Pendant quelque temps, on fouille la maison du coupable. Rien ! On retourne entièrement son jardin. Rien ! On fouille ensuite les maisons de ses proches. Toujours rien ! Quelqu'un, pendant ce temps-là, voit les choses sous un autre angle :
«Et si quelqu'un d'autre venait voler les panneaux qui restent ?»
Eh oui, excellente question. Aussitôt, les esprits s'échauffent :
«Il faut transférer l'Agneau mystique dans un musée de Bruxelles, où il sera mieux gardé !»
En fin de compte, devant l'opposition du ministère des Beaux-Arts, le panneau détérioré reste dans la cathédrale Saint-Bavon. Il n'y a plus qu'à exécuter une copie du panneau manquant et à le remettre en place.
En 1940, nouvelle alerte. La guerre est déclarée, et les Allemands envahissent à nouveau la Belgique. Des propositions sont avancées au sein du gouvernement : «Il faut expédier le retable au Vatican. Il y sera en sécurité !»
Ce projet prudent est réduit à néant quand Mussolini décide de ranger l'Italie aux côtés de l'Allemagne hitlérienne. (à suivre...)


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