Littérature L?association El-Ikhtilef a organisé mercredi, à la salle El-Mougar, la cérémonie de remise du prix Malek-Haddad. Le prix Malek-Haddad a été décerné à Aïssa Cheraït et Inâm Bayoudh par l?association El-Ikhtilef, spécialisée dans l?édition. «Nous souhaitons, à travers cette initiative, rendre hommage à Malek Haddad, promouvoir les lettres algériennes, encourager et aider les jeunes talents, stimuler la création littéraire et, enfin, faire connaître la littérature algérienne à l?étranger, notamment dans le monde arabe», a déclaré Assia Mousseï, présidente de l?association. Et d?ajouter : «La littérature algérienne étant très peu connue dans les pays arabes, nous travaillerons à la diffuser par le biais du prix Malek-Haddad. Car les livres primés seront édités à Beyrouth». Inâm Bayoudh est écrivain et artiste-peintre. Elle est enseignante au département de traduction à l?université d?Alger et a, à son actif, plusieurs traductions et travaux littéraires. Elle a participé à diverses rencontres poétiques et séminaires littéraires. Essamek la youbali lui a valu le prix Malek-Haddad. Aïssa Cheraït, dramaturge et metteur en scène, est passé au cinéma où il a réalisé de nombreux courts-métrages, tel l?Appel de la terre. Il a écrit aussi des scénarios pour la télévision. Son expérience dans l?écriture théâtrale et cinématographique lui a ouvert les portes du monde littéraire. Laroukad a décroché le prix Malek-Haddad. A retenir que les membres du comité de lecture ne sont pas Algériens, ils viennent de pays arabes, cette année d?Egypte et du Liban. «Nous avons choisi cette formule pour assurer une meilleure et plus grande crédibilité», explique la présidente de l?association. La deuxième édition du prix Malek-Haddad pour lequel dix candidats ont concouru, a été institué en 2001 et est décerné tous les deux ans. «Nous avons souhaité qu?il soit annuel, mais en raison du manque de moyens financiers pour une telle entreprise nous ne pouvons que nous maintenir ce rythme», dit Assia Mousseï, ajoutant : «Nous lançons un appel aux pouvoirs publics pour qu?ils soutiennent financièrement notre initiative afin d?assurer cette tradition, et par la même occasion nous remercions tous ceux qui nous ont aidés à organiser ce concours.» L?association El-Ikhtilef a été créée en 1999 dans le but d?encourager la création littéraire, en donnant la chance aux jeunes talents de s?exprimer, et de promouvoir la littérature algérienne dans les pays arabes et à travers le monde grâce à la traduction. L?association édite une revue littéraire El-Ikhtilef.