Une «touiza» ! C'est la proposition du ministre de la jeunesse et des sports, Hachemi Djiar pour solutionner les problèmes que vit la jeunesse algérienne. Il estime que le problème de la jeunesse n'est pas l'affaire de son département uniquement. «Il faut que d'autres ministères et associations s'y mettent et prennent en charge ses préoccupations.» Le ministre de la jeunesse et des sports n'a pas raté l'occasion pour évoquer la situation dans laquelle se trouve le football algérien. Il a estimé qu'elle n'est pas réjouissante et qu'il faut absolument cerner les problèmes pour trouver une solution. «La situation actuelle du football algérien est l'un des effets de la crise qu'a vécue l'Algérie», a-t-il souligné. Il estime, par ailleurs, que le fait d'avoir abandonné la formation au niveau des jeunes catégories a accentué sa décadence. «Les clubs cherchent désormais le résultat au détriment de la formation à la base», a-t-il dit. Son département qui organisera la semaine prochaine (17-18 mai) un brainstorming avec la collaboration de la FAF, permettra de dégager des mesures concrètes pour espérer arriver à un football performant. Il exige aussi la conjugaison des efforts de toute la famille de cette discipline pour sortir ce sport de l'impasse, tout en exhortant les acteurs de la balle ronde algérienne à participer à cet important rendez-vous. Toujours en terme de «touiza», M. Djiar en a recommandé une autre pour extirper le sport algérien, en général, de son marasme. Pour ce qui est de la violence dans les stades de football, il a souligné que ce phénomène est étranger aux traditions algériennes. A propos de la corruption, le ministre s'est contenté de dire que dans le monde du football cette corruption est une réalité, mais qu'elle est mondiale et ne se limite pas à l'Algérie.