Débat n Alger est une ville difficile par son relief, il faut donc aménager des camions adaptés aux artères afin d'assurer une bonne collecte des déchets ménagers. Dans le cadre d'un accord de coopération signé en 2002 entre la wilaya d'Alger et la région Bruxelles – capitale, André Jacques a été invité par la wilaya d'Alger, afin de présenter un exposé sur le tri sélectif des déchets ménagers. Dans son intervention, il a souligné que son organisme est spécialisé dans le tri et le recyclage du papier et du verre et intervient sur 19 communes. Il a pour objectif de contrecarrer les risques environnementaux, d'une part, et tirer une plus-value économique durable, d'autre part. André Jacques a, par ailleurs, fait savoir qu'il a déjà visité l'Algérie en 2003 pour essayer d'apporter le fruit de son expérience à Net Com en matière technique pour la formation du personnel chargé de cette mission. Le but était de les orienter vers le professionnalisme et surtout leur apprendre à éviter le danger généré par les risques d'incidents ou de maladies qui peuvent se produire durant la collecte des déchets nuisibles. L'intervenant a décortiqué point par point le sujet en répondant à la question centrale, pourquoi trier et comment trier ? Il a mis en exergue le rôle de la communication et de la sensibilisation qui suscite la motivation de tous les citoyens. La question qui se pose maintenant, est de savoir si la ville d'Alger sera plus propre dans un proche avenir en s'inspirant du modèle bruxellois, surtout lorsque l'on sait que le problème en Algérie n'est pas spécifique au renouvellement de la gestion environnementale, mais relève plutôt du manque de culture de prévention chez les citoyens algériens. Quoi qu'il en soit, l'étude d'un «schéma directeur de la collecte des déchets ménagers» élaboré par le bureau algéro-tunisien, ayant pour objectif le nettoyage et la protection de l'environnement et intervenant sur les 57 communes de la wilaya d'Alger, est en cours de réalisation. A ce propos, le directeur de l'environnement de la wilaya d'Alger, Messaoud Tebani, a expliqué que la première phase de diagnostic est finalisée. Reste la deuxième, celle portant sur l'exploitation des résultats obtenus de la situation. Cette étude déterminera les outils de collecte et les moyens de transport qu'il faut mettre en place, étant donné la complexité des artères d'Alger.