La société algérienne n'a jamais caché sa préférence pour les garçons au détriment des filles. Ce n'est certainement pas trahir un secret que de le dire. Des facteurs, souvent objectifs, et des impératifs dictés par des conditions économiques et historiques ont fait que la naissance d'une fille n'a pas toujours été perçue comme un heureux événement. Même si les atrocités subies par les nouveau-nées dans d'autres pays n'ont jamais eu lieu dans notre société. Les choses ont évolué depuis quelques décennies et, en venant au monde, la fille sème, souvent, autant de joie qu'un garçon dans le foyer. Cette avancée salutaire, nous la devons d'abord, affirment les sociologues, à un changement de la donne économique. Des réflexes à la peau dure tardent toutefois à disparaître…