Ebauche n Les délégués permanents des pays membres de l'UA ont approuvé les questions à soumettre aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'UA lors du prochain sommet africain. Il s'agit des questions concernant la coopération entre l'UA et les Nations unies en matière de soutien et de financement des opérations de maintien de la paix, de renforcement de la coopération et de concertation entre les systèmes de paix et de sécurité de l'UA et de l'ONU à travers l'échange d'informations et la mise en place rapide de procédés adéquats. Les délégués réunis, hier, mercredi, en Egypte, en préparation du sommet africain prévu lundi prochain, se sont également penchés sur la question des conditions requises pour conférer aux missions africaines de maintien de la paix un caractère onusien. La dernière réunion entre le Conseil de sécurité de l'ONU et le Conseil africain de paix et de sécurité en avril dernier a été sanctionnée par la signature du programme de soutien décennal entre l'UA et les Nations unies. La coopération arabo-africaine a été au menu des réunions des délégués permanents qui ont souligné la nécessité de tenir le 2e sommet arabo-africain et de définir de nouveaux mécanismes de coopération entre les deux parties. Ils ont inscrit le développement agricole en tête des priorités pour l'étape à venir en tant que solution privilégiée aux problèmes et défis qui se posent au continent. Par ailleurs, les délégués permanents des pays membres de l'UA ont évoqué la hausse des prix des denrées alimentaires au niveau mondial et appelé à ce propos les partenaires au développement et les institutions financières mondiales à accorder plus d'intérêt au développement du secteur agricole dans le continent. La commissaire africaine pour l'économie et l'agriculture a affirmé que les débats du sommet seront articulés autour des moyens à même de réaliser les objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Outre la hausse des prix des produits alimentaires, les participants se pencheront sur nombre de points proposés par les pays membres dont la coopération entre l'UA et l'ONU, la coopération arabo-africaine, la complémentarité entre les ensembles régionaux en Afrique, la sécurité alimentaire et la réforme de la commission de l'UA. Les travaux des délégués ont porté sur des questions d'ordre politique liées aux crises dont souffre le continent, notamment la situation au Darfour, les problèmes entre le Soudan et le Tchad, les tensions entre Djibouti et l'Erythrée et la situation en Somalie. Il a également été question de la formation du gouvernement africain et du parachèvement du processus de complémentarité et de coordination entre les pays membres conformément à la charte de l'UA. En réponse à une question sur la formation du gouvernement de l'UA et les différends qui opposent les pays membres, le vice-président de la commission de l'UA, Erastus Mwencha, a fait état de discussions à ce propos, ajoutant qu'aucun pays africain ne s'opposait à cette idée et que le débat concernait la durée nécessaire à la mise sur pied du gouvernement de l'UA.