Résumé de la 32e partie n On peut enfin voir Karim. Le jeune homme est affaibli, mais il a l'impression de ne plus sentir ses jambes. Le père de Linda avance. — Tu ne sens rien ? — Non, dit le jeune homme — Peut-être que ta gouvernante ne t'a pas pincé fort. Abderrahman trouve le moyen de plaisanter. — Il a toujours été son chouchou ! Il se penche sur son frère. — Eh bien moi, je vais te pincer et tu vas le sentir. Il le pince très fort mais Karim ne sent rien. — Tu as senti ? — Non, rien ! Il veut bouger les orteils, mais il n'y parvient pas. Dans la salle, c'est le silence. La voix du jeune homme s'élève. — Je suis paralysé ! — Non, non, dit Abderrahman, tu es encore affaibli ! — Pourquoi alors je bouge mes mains et pas mes jambes ? Il se met à pleurer. — Je ne peux pas bouger mes jambes ! — Bon, dit Abderrahman, je vais chercher un médecin. Il revient avec l'un des médecins qui se sont occupés de Karim. Il écoute Karim, puis tient à le rassurer. — Nous espérons que ça ira mieux, les jours suivants ! — Mieux… fait le jeune homme, cela veut dire que ça va durer ! — Oui… il faudra vous montrer patient… On va vous faire des analyses ! La mère de Linda soupire. — Et dire qu'il allait se marier ! Le médecin regarde la jeune femme. — C'est vous la fiancée ? — Oui… — Vous étiez avec lui… On peut dire que vous avez eu beaucoup de chance ! Kheira intervient. — De la chance, avec un mari à l'hôpital ! — ça va s'arranger, dit Abderrahman. Il se retourne vers les parents de Linda. — Nous allons retarder la cérémonie, le temps que Karim soit sur pied et on fera une double fête : une wa'ada et le mariage ! Kheira soupire. — Puisse Dieu t'entendre ! Les parents de Linda se taisent. Ils ont l'air très inquiets.