Résumé de la 33e partie n On rassure Karim : s'il ne sent pas ses jambes, ce n'est pas une paralysie. Il doit subir des examens dans les jours à venir. Les jours passent. L'amélioration attendue ne se produit pas. Karim n'arrive toujours pas à bouger les jambes. Ce jour-là, Abderrahman, Kheira et Lila lui rendent visite. Peu après, arrivent Linda et ses parents. — Aujourd'hui, nous sommes au complet, dit Abderrahman, peut-être que Karim va nous faire la surprise de se mettre debout ! — Je ne peux pas, gémit Karim. — Je vais t'aider. Il le prend par les aisselles. — Fais un effort ! — Je vais tomber ! Abderrahman le lâche. Il tombe. Kheira et Linda se précipitent et le relèvent. — Je suis paralysé ! Abderrahman est furieux. — On nous a assuré que tu allais marcher ! — Kheira pleure. — Mon pauvre petit. — Je vais aller voir les médecins qui le soigneront. — Je t'accompagne, dit le père de Linda. Le médecin chef est là. Il reçoit les deux hommes. — Docteur, on nous a dit que la situation de notre parent allait s'améliorer, mais il a tout l'air d'être paralysé ! — C'est une paralysie, dit le médecin. Douche froide pour les deux hommes. — C'est incurable ? demande le père de Linda — Je ne pense pas… Mais il faudra des soins et des traitements qui ne sont disponibles ici ! Nous ne disposons pas de techniques sophistiquées ! — Vous croyez qu'à l'étranger… — Il est difficile d'avoir une prise en charge… Et puis, les soins risquent d'être longs ! — Dites-nous seulement si nous pouvons le transférer ! — Bien sûr.. ; Il n'y a que ses jambes qui soient mal en point ! — Alors, indiquez-moi un établissement qui pourrait le prendre en charge… — C'est cher, dit le médecin, si vous n'avez pas de prise en charge ! — C'est mon affaire. Le médecin donne des adresses. Abderrahman a pris sa décision, il enverra son frère à l'étranger. — ça va vous coûter cher, dit le père de Linda. — Nous avons de quoi payer !