Résumé de la 1re partie n Maurice Moisson et René Joffroy, tous deux archéologues, trouvent, après des fouilles dans une région de Bourgogne, une sorte de hérisson constitué de pierres qui leur semble être une tombe... Soudain, à la nuit tombante, Moisson heurte une masse métallique importante. «Oh, là ! On dirait que c'est du bronze !» Maurice Moisson remet la terre en place sur l'objet de métal. Autant ne pas attirer l'attention. Quand il prévient Joffroy, il lui dit : «On dirait un bât de mulet.» Le lendemain, Joffroy, malheureusement, est pris toute la matinée par ses obligations de professeur de philosophie, de latin, de français. A midi, il saute sur sa motocyclette et file chez Moisson. Contrairement à son habitude, celui-ci a trompé son impatience en dégageant, malgré les ordres, une poignée de bronze et un vase grec, brisé, mais complet. Il faut retourner sur le terrain, qui n'a rien d'attirant. Les pluies ont transformé le champ en bourbier. Mais les deux hommes sont décidés à en savoir plus. Il fait froid, la boue est glacée, mais ils commencent à dégager l'objet mystérieux. Moisson a dissimulé le petit chantier sous un sac à pommes de terre. Quand il l'enlève, on voit bientôt une tête de gorgone en bronze, horrible personnage, mais superbe sculpture. L'émotion monte d'un cran quand ils dégagent ce qui ressemble à une anse énorme, ornée d'une volute. Elle est fixée sur le flanc de ce qui semble être un vase gigantesque... Au fur et à mesure qu'ils dégagent le vase, leur cœur commence à battre la chamade. La présence d'un objet aussi colossal ne peut que présager d'autres trésors passionnants. Les télégrammes partent, et les fouilleurs sont rejoints par l'abbé Mouton, M. Wernert, directeur de la circonscription préhistorique, et M. Gaudron, inspecteur des musées. Les villageois se pressent sur le chantier. On doit leur donner des explications, les empêcher de piétiner les abords de la tombe. Il faut pour creuser plus profondément, utiliser une pompe qui aspire la boue. Ce sont des pompiers voisins qui la fournissent. Mais, quand on veut l'utiliser, elle se révèle plus refoulante qu'aspirante, et les archéologues se retrouvent douchés à l'eau glacée et boueuse... Le dégagement total de leur trouvaille ne leur demandera pas moins de 178 heures de travail. Mais il faut interrompre la fouille, car tous les participants se retrouvent au fond de leurs lits respectifs, terrassés par la grippe. Au bout du compte leur découverte se révèle être une tombe, somptueuse et intacte, ce qui est rare.