Le poulet varie entre 230 et 290 DA le kilo, la dinde est à 250 DA, la viande rouge de 600 à 900 DA , l'escalope de 500 à 550 DA, la viande congelée est à 450 DA, les dattes de qualité moyenne sont entre 200 et 300 DA, les haricots verts de 80 à 100 DA, l'ail 120 DA, les oignons 25 DA, la courgette de 60 à 70 DA, les diouls de 40 à 50 DA la douzaine… la mercuriale n'était pas à l'heure de la Rahma ce matin. La population crie à la hausse flagrante des prix des produits de grande consommation, des légumes et de la viande à cause du faible pouvoir d'achat. Et c'était ce matin, en ce premier jour de ramadan, les mêmes plaintes, dans les 3 plus grands marchés d'Alger-Centre. Ceux enregistrant le plus grand flux dans les grandes occasions. A savoir les marchés Clauzel, Nelson et Meissonnier où il est constaté une variété de propositions de produits, mais aussi de prix. Les clients à Bab El-Oued trouvent que les légumes sont trop chers par rapport à avant le ramadan. Dans ce marché, il y a 3 niveaux pour diverses bourses : les vendeurs qui se trouvent à l'entrée du marché et qui proposent leurs propres prix réduits, donc des vendeurs à la sauvette. Ensuite, il y a le marché de 2 étages qui proposent la même marchandise mais celui du 1er étage vend plus cher, voire le double», nous vendons ici la qualité. Si vous voulez parler de ce sujet allez voir plus haut. Nous sommes de simples vendeurs», crie un vendeur de légumes.Son client intervient pour dire : «Si vous voulez qu'ils nous vendent moins cher allez voir avec l'Etat. Demandez à Ouyahia de nous aider et de nous laisser acheter comme les autres.» Un peu plus loin, un vieil homme achète 1 kilo de betteraves et 1 autre kilo de carottes à 110 DA mais commence à se plaindre au vendeur. «Le ramadan ne dure que 30 jours. ''Kayene Rabbi''» ; «vous trouvez que c'est cher ?» lui avons-nous demandé» ; «c'est l'enfer ici .C'est cher !» «Mais vous avez acheté tout de même ! En bas c'est moins cher mais je veux acheter des légumes que je consomme. Je ne veux pas acheter n'importe quoi.» Les vendeurs, pour leur part, se défendent «ce n'est pas notre faute. Allez voir plus haut svp.» Nous avons constaté qu'un grand nombre de citoyens ont opté pour la viande congelée «c'est la 1re fois que je l'achète car je ne peux me permettre la viande fraîche», nous dit une jeune femme. Les mêmes images, même frustration dans les trois marchés. Ceux ci sont dominés par les cris des petits vendeurs et des acheteurs. Les premiers pour proposer leurs produits, les seconds pour crier à la cherté, même pour les simples diouls'ou les herbes qui ne coûtent que 10 DA .Les vendeurs nous ont confié que ces 6 dernières années, ces marchés ne connaissent plus le même afflux de citoyens