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Histoires vraies
Mourir libre (7e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 11 - 2008

Résumé de la 6e partie n La troupe de Spartacus bien pourvue en armement et en hommes se scinde en deux armées que deux consuls, conscients de cette force, s'apprêtent à contrer...
Crixos est en train de piller l'Apulie, la région actuelle des Pouilles, lorsque surgissent les troupes de Gellius. C'est la première fois que le Gaulois commande en chef et il n'a manifestement pas le talent de Spartacus : il subit une déroute. Il est tué avec les deux tiers de son armée. Les survivants s'enfuient, ils seront vite capturés et mis à mort. Après quoi, Gellius fait route à marche forcée vers le nord, pour rattraper le chef thrace.
Ce dernier est à ce moment dans les Apennins. L'itinéraire qu'il a choisi emprunte une vallée étroite. Lentullus s'est installé un peu plus au nord et lui barre la route, Gellius se rapproche rapidement sur ses arrières.
Il va être pris en tenaille. Les Romains savourent déjà leur victoire.
C'est compter sans le génie militaire de Spartacus.
Comprenant qu'il doit faire vite pour ne pas être anéanti, il fond sur Lentullus de manière foudroyante, l'écrase et se retourne contre Gellius, qu'il bat à son tour. Et c'est là que se situe, pour les Romains, le moment le plus terrible de la révolte.
Spartacus n'a pas pardonné à l'armée de Gellius la mort de Crixos. Au cours de la bataille, il a fait trois cents prisonniers et il va se venger sur eux de la manière la plus impitoyable. Il décide d'organiser des jeux funèbres en l'honneur de son compagnon disparu et il oblige ses prisonniers à se battre entre eux à la manière des gladiateurs. Cette fois, il ne s'agit pas d'auxiliaires, il s'agit de citoyens romains, d'hommes libres, soldats de cette armée qui est en train de conquérir le monde. C'est une humiliation sans précédent qui leur est infligée et qui, à travers eux, est faite à Rome. Mais à moins de se suicider, ils n'ont pas le choix. Certains préfèrent retourner leur arme contre eux, les autres sont obligés de se battre.
L'armée des anciens esclaves tout entière s'est installée sur des gradins improvisés pour assister au spectacle et jouir d'une revanche sauvage. Tandis que les légionnaires s'affrontent, ce sont eux qui les encouragent ou qui les invectivent s'ils ne montrent pas assez d'ardeur. Et ce sont eux qui baissent le pouce lorsque le vainqueur demande s'il doit laisser la vie au vaincu.
Il n'y aura d'ailleurs pas de vainqueur, le dernier survivant est exécuté à son tour.
A partir de ce moment, Spartacus fait régner la terreur. Ses succès lui valent des ralliements en masse. Il a bientôt cent mille hommes sous ses ordres et continue vers le nord, dévastant tout sur son passage. Lentullus, qui a réuni une nouvelle armée, tente de l'arrêter à Modène : il est de nouveau battu.
L'armée du chef thrace compte maintenant cent vingt mille hommes. Les Romains n'ont plus aucune force à lui opposer. Il est le maître de l'Italie. Va-t-il choisir d'aller en Gaule pour s'y installer ? C'est ce que la population romaine souhaite de toutes ses forces.
Non, il fait brusquement demi-tour et se dirige à marche forcée vers le sud.
En ce chaud été 73, c'est la panique dans la ville de Rome. Jamais une telle situation ne s'était produite depuis l'équipée d'Hannibal, deux siècles plus tôt.
Le conquérant carthaginois, lui aussi, avait battu toutes les armées romaines et aurait pu prendre la capitale s'il l'avait voulu. Inexplicablement, il ne l'avait pas fait. Il avait continué sa route et s'était installé plus au sud, à Capoue précisément, où il avait fini par être battu. (à suivre...)


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