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Engrais : le casse-tête
Publié dans Info Soir le 01 - 12 - 2008

Mesures n Dans le cadre de la nouvelle politique adoptée par le ministère de l'Agriculture, l'Etat s'engage à supprimer la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les engrais.
Il s'agit des engrais azotés, phosphatés, phospho-potasulfatés et les engrais complexes (NPK sulfaté et NPL chloré), ainsi que les produits phytosanitaires (insecticides, anti-rongeurs, fongicides, herbicides, inhibiteurs de germination et régulateurs de croissance pour plantes, désinfectants…). Cependant, et malgré toutes les facilitations accordées aux agriculteurs, ceux-ci continuent de rencontrer de grandes difficultés sur le terrain.
En pleine campagne agricole, et faute d'engrais, plusieurs agriculteurs peinent à lancer leur campagne. On indique qu'actuellement il existe plus de 36 000 agriculteurs bloqués pour des raisons bureaucratiques qui les empêchent de s'approvisionner en engrais.
Pourtant, ces produits sont nécessaires pour toute campagne agricole surtout dans la céréaliculture et la production de pomme de terre, pour ne citer que ces deux activités. On indique que le problème ne réside pas dans l'indisponibilité de ces produits, mais dans les entraves bureaucratiques qui sont généralement à l'origine de cette situation. Selon certains représentants des paysans rencontrés au Salon international de l'agriculture tenu à la Safex les 27 et 28 octobre dernier, les agriculteurs rencontrent de grandes difficultés pour avoir les engrais. «Nous devons déposer tout un dossier au niveau de la Chambre de l'agriculture de wilaya en signant une déclaration sur l'honneur et ce, pour justifier la destinée et l'utilisation de ces produits», témoigne un exposant venu de Béjaïa. Cette procédure s'explique par le fait que la commercialisation de ce genre de produits est soumise à une réglementation très rigide puisque les engrais pourraient contenir de l'ammoniaque et certaines substances qui peuvent être destinées à la fabrication d'explosifs. Le ministère de l'Energie et des Mines a, donc, instauré une réglementation très stricte quant à la commercialisation et la distribution des engrais. Ce ne sont pas seulement les fellahs qui se trouvent aujourd'hui pénalisés par les entraves bureaucratiques puisque même les producteurs et les commerçants de ces produits sont en quelque sorte perdants dans l'affaire.
«Nous rencontrons d'immenses retards dans la livraison de nos produits et leur commercialisation, puisque et à chaque fois que nous rencontrons un barrage militaire, de police ou de la gendarmerie, notre marchandise est soumise à un contrôle sévère et nous sommes obligés de présenter toutes les justifications. Ces contrôles devenus réguliers nous font perdre beaucoup de temps», se plaint un exposant de produits fertilisants.
Interrogé sur ces difficultés, un représentant de la Chambre de l'agriculture de Blida, explique qu'il n'existe pas d'entraves bureaucratiques. Selon lui, le problème réside dans l'indisponibilité de ces produits au niveau des coopératives approvisionnées par Asmidal. «Le problème ne se pose pas à notre niveau, nous délivrons l'autorisation pour les agriculteurs en un ou deux jours maximum», assure ce responsable.
Ce qu'infirme catégoriquement un responsable de l'Association nationale pour la promotion de l'agriculture «Agro-aide» de la même wilaya. Selon lui, des «entraves bureaucratiques bloquent les fellahs et la Chambre de l'agriculture est souvent à l'origine de ces multiples blocages».


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