Initiative n L'Amicale algérienne de solidarité avec les jeunes (Aasj) a élaboré une charte de la société civile en vue de coordonner les activités des différentes associations. S'exprimant hier lors d'un point de presse au centre d'El-Moudjahid, Yacine Mechti, président du bureau exécutif national de l'Amicale, a plaidé pour la création d'une fédération regroupant des associations qui représentent effectivement la société civile en vue de coordonner leurs actions et aller en tant que partenaire représentatif des jeunes, discuter les différents problèmes de la jeunesse algérienne, avec les autorités concernées. Jusque-là, l'Amicale a pu rassembler, dira le conférencier, une quinzaine d'associations et l'opération est toujours en cours. Dans cette perspective, l'Aasj a associé les signataires, indique-t-il, sur l'élaboration d'une charte pour la société civile comportant les préoccupations et les objectifs communs qui seront exposés plus tard aux services du président de la République, au Parlement et à la tutelle (MJS). Parmi les points figurant dans cette charte, celui relatif à la concrétisation de l'égalité des chances entre les associations par rapport aux subventions octroyées par l'Etat. Il s'est interrogé sur la manière avec laquelle les pouvoirs publics procèdent à la répartition des moyens destinés à aider le mouvement associatif dans l'accomplissement de ses missions nobles envers les catégories de jeunes qui vivent dans des situations misérables. D'après l'intervenant, certaines associations ont bénéficié de moyens colossaux de la part des pouvoirs publics, alors que leur rendement sur le terrain est nul. Par contre, d'autres sont en train d'effectuer un travail remarquable sans, toutefois, être dotées d'un minimum d'aide de la part des autorités. La charte demande aux autorités concernées d'offrir aux représentants de la société civile un cadre officiel pour qu'ils puissent jouer leur rôle dans la lutte contre la médiocrité, l'opportunisme et la corruption marquant la mauvaise gestion des affaires du peuple. A titre d'illustration, le conférencier a évoqué le cas des crédits destinés aux jeunes pour la création de micro-entreprises qui doivent être gérés d'une manière transparente et juste. Enfin, M.Mechti a proposé la création d'un conseil national du mouvement associatif afin de mener à bien sa noble mission, et ce, en organisant et sensibilisant la société civile.