Evaluation n Le taux d'accroissement de l'effectif des stagiaires par rapport à la rentrée de l'année dernière avoisine les 10%.. Cette évolution est due à la diversification de l'offre et le recours aux différents modes de formation dans le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels. De fait, le nombre de stagiaires, tous secteurs confondus, avoisine les 675 000. «Ce résultat constitue un motif de satisfaction par rapport à il y a deux années de cela.» C'est ce qu'a déclaré, El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, hier, lors d'une rencontre nationale des directeurs de wilaya de la formation professionnelle, à l'institut national de la formation professionnelle (INFP) à El-Biar. Le premier responsable du secteur de la formation professionnelle a indiqué que le taux de formation a augmenté de plus de 10% dont 41% sur le plan qualitatif. Cela est réalisé grâce, poursuit-il, à la répartition des effectifs par secteur d'activité en donnant la priorité aux branches professionnelles considérées comme étant représentatives dans le développement des grands tissus économiques tels que l'agriculture, le bâtiment, l'hôtellerie et l'artisanat traditionnel. Tout en appréciant les efforts déployés par les directeurs de wilaya, M. Khaldi a exhorté ces derniers à multiplier les efforts pour aller de l'avant en optimisant les capacités de formation afin de faire face à la demande de formation en nette croissance. Il a,en outre, insisté sur le devoir de tout un chacun de veiller à la rationalisation des deniers publics. Le conférencier a tenu à rappeler aux directeurs de wilaya le budget colossal attribué au secteur de la formation estimé à 58 milliards de dinars. D'après les représentants du secteur qui se sont succédé à la tribune lors de la présentation du bilan, la majorité des établissements ont été équipés d' un nouveau matériel, soit 90% de l'ensemble des centres de formation tandis que les autres qui subissent quelques problèmes d'ordre technique, le seront incessamment. Ces centres seront reliés à un réseau intranet et ce, après la généralisation du réseau de l'Internet dans l'ensemble des établissements. Par ailleurs, le ministre de la formation et de l'enseignement professionnels nous a déclaré en marge de cette rencontre que son département compte faire un recyclage aux enseignants exerçant dans le secteur de la formation professionnelle afin d'assurer une formation de qualité aux apprentis. «Nous exécutons ce programme après la signature de la convention avec le ministère de l'Enseignement supérieur, c'est-à-dire que le programme sera exécuté à partir de cette année», révèle-t-il. Cela dit, les enseignants ayant des diplômes de l'enseignement supérieur seront affectés aux ENS, tandis que ceux titulaires de BTS (brevet de technicien supérieur) seront pris en charge à l'UFC. D'après notre interlocuteur, les programmes de formation seront élaborés par les spécialistes de la pédagogie en tenant compte de l'évolution des méthodes au niveau mondial. Les écoles privées… en régression l Interrogé sur les raisons de la régression du nombre des écoles privées activant dans le secteur de la formation professionnelle, El-Hadi Khaldi dira que cela est dû à la tendance affichée chez les propriétaires de ces écoles qui préfèrent investir plutôt dans le secteur de l'éducation que dans la formation professionnelle. «Après l'approbation du décret de l'éducation nationale, ayant permis la création des écoles privées, ils ont choisi d'activer dans le domaine de l'éducation», dira-t-il. D'après lui, le nombre de ces écoles, qui était auparavant de 900, est actuellement autour de 600 seulement.