Quelques jours avant son départ définitif des affaires de la Fédération algérienne de football (FAF), le président sortant Hamid Haddadj avait déclaré à plusieurs organes de presse qu'une fois sa mission terminée à la tête de la balle ronde nationale, il ferait de graves révélations au sujet de l'affaire FAF - RC Kouba. Il est nullement dans nos intentions de remuer le couteau dans la plaie dans une affaire déjà oubliée et classée, mais nous serions bien curieux de savoir que cache celle-ci de si grave et que le désormais ex-président de la FAF n'a pas voulu divulguer à l'époque et permettre au club banlieusard de gagner son bras de fer avec l'instance fédérale et d'accéder en Nationale Une. Haddadj avait pourtant insisté en déclarant qu'il s'était retiré de façon préméditée de cette affaire lorsqu'il a découvert que des choses très graves s'étaient déroulées et qu'il avait bel et bien la possibilité de laisser le RCK en seconde division. Mais pourquoi Haddadj a attendu tout ce temps pour faire de telles déclarations ? L'intéressé évoquera des considérations liées à l'intérêt du pays et que la FAF avait proposé, avec des garanties et l'appui du ministère de la Jeunesse et des Sports, au club koubéen, de passer une saison blanche et de bénéficier d'un stage à l'étranger avant d'intégrer l'élite lors de l'exercice 2009/2010. Sauf que, selon Haddadj, des choses ne se sont pas passées comme le souhaitaient la FAF et le MJS et les révélations qu'il ferait vont étonner plus d'un. Des masques devraient tomber et des personnes seraient mises à nu devant toute l'opinion sportive. Ce sont les promesses de Haddadj. Les tiendra-t-il ou faudra-t-il encore attendre la fin de la prochaine CAN des U17 dont il préside le comité d'organisation ? Nous verrons bien.