Tout le monde aura remarqué l'absence ce week-end de l'arbitre Mohamed Bichari de la liste des referees ayant officié la 21e journée de championnat. Auteur d'une erreur d'appréciation lors du derby USM Alger - CR Belouizdad, disputé la semaine passée, pour n'avoir pas sifflé un penalty flagrant pour le sociétaire du Chabab, Bichari aurait été sanctionné, tout comme son assistant, par la commission centrale d'arbitrage (CCA). Connu jusqu'ici pour ses compétences sur les terrains de football, ce médecin généraliste de profession, n'a pas été épargné par les critiques au point de se retrouver jeté en pâture à la vox populi. La preuve est que Bichari, ayant eu vent que sa fille, qui pratique de la natation dans une piscine à Alger, allait être agressée par des ultras du CRB en représailles, l'a sommée, par précaution, de ne plus s'adonner à son sport favori. Du moins momentanément, en attendant que les choses se tassent et que certains lâches, voire des désaxés, ne faisant aucune distinction entre l'erreur humaine d'un arbitre et l'agression d'une gamine, oublient Bichari. Dur métier, l'arbitrage, surtout par les temps de violence qui courent.