Hillary Clinton, a entamé, hier, à Genève, son premier entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov par une plaisanterie. Elle lui a offert un «bouton de remise à zéro» en plastique, pour symboliser la relance des relations. Mme Clinton, qui paraissait très détendue, a pris M. Lavrov à part en lui disant : «J'ai un cadeau pour vous qui symbolise ce que le président (Barack) Obama, le vice-président (Joe) Biden et moi-même avons dit, nous voulons repartir à zéro et nous allons le faire ensemble.» Elle lui a alors remis une boîte carrée entourée d'un ruban, que M. Lavrov a ouverte d'un air surpris. Elle contenait un support en plastique noir et jaune, sur lequel était posé un gros bouton-poussoir rouge autour duquel était écrit en russe et en anglais «bouton de remise à zéro». «Nous avons travaillé dur pour trouver le bon mot en russe. Avons-nous réussi ?», a demandé Mme Clinton. M. Lavrov s'est alors mis à rire : «Vous vous êtes trompés.» Mme Clinton a alors éclaté d'un rire sonore. «Cela devrait être ‘'perezagrouzka''. Il y a écrit ''peregrouzka'', ce qui veut dire ''en surcharge"», a expliqué M. Lavrov. Il a néanmoins promis de poser l'objet sur son bureau, et les deux responsables ont posé pour les caméras en poussant ensemble sur le bouton.