Selon les étudiants que nous avons approchés, bien que la situation générale au plan de la sécurité soit encourageante dès lors qu'elle s'est considérablement améliorée, il n'en demeure pas moins qu'il subsiste quelques couacs. Exemple des étudiantes de la cité U mixte de l'ex-INH. Selon l'un des étudiants résidant au sein de la même cité, du fait que le réfectoire est situé à l'extérieur de l'enceinte universitaire, il faut traverser une rue pour s'y rendre, les filles qui y vont le soir pour dîner, subissent différentes sortes de supplices, parfois même elles se voient voler leurs portables. En cause, de jeunes délinquants. Parfois aussi, elles sont victimes de dragueurs invétérés qui ne cessent de les importuner. Cette situation du fait qu'elle constitue un danger certain pour les résidentes et vu sa récurrence a été maintes fois décriée et même portée à la connaissance des responsables de l'université de Boumerdès. Ces derniers dans un geste qui semble avoir satisfait la corporation estudiantine, auraient pris la décision de remédier à la situation en projetant la construction de tunnels menant à des réfectoires situés à l'autre bout de la rue. Cependant, et aux dernières nouvelles, cette option a été abandonnée par l'administration pour laisser place à une autre plus radicale. L'on projette, en effet, de déloger les filles de la cité U de l'ex-INH pour la transformer en une résidence 100% garçons. C'est ainsi que nous avons appris de notre guide du jour que l'opération de transfert se fait par vagues et de manière progressive.