Commentaires n Les journalistes ayant pris part à la réunion technique des médias lourds africains ont qualifié le 2e Festival culturel panafricain de «fierté pour le pays hôte et le continent noir». Intervenant à cette occasion, Fall Babascan, journaliste à l'Agence panafricaine de presse, a affirmé que les personnes ayant pris part au 1er festival qu'a abrité l'Algérie en 1969 se rappellent l'événement qu'il a qualifié d'«année de braises» pour le continent, dont la plupart des pays ont connu le joug colonial. «40 ans plus tard, l'Algérie met à nouveau la culture africaine en valeur et nous rappelle la solidarité et la lutte contre le racisme qu'elle a, de tout temps, prônées», a ajouté M. Babascan, précisant que la 2e édition représente «le retour aux sources visant à mettre en exergue les valeurs et la renaissance du continent noir, libéré de toutes les contraintes dont il a souffert». De son côté, Thomas de Souza, de la Radio nationale du Bénin a indiqué que «le continent africain ne saurait faire entendre sa voix au monde et faire partie du dialogue qu'à travers sa culture qui est une partie intégrante de la culture humaine». La 2e édition de ce Festival qui aura lieu du 5 au 20 juillet prochain à Alger, dénote «l'attachement de l'Algérie à ces traditions et sa mobilisation pour la promotion de la culture et du patrimoine africains», a-t-il ajouté. Pour sa part, Mouatassam Fadhl Abdelkader, chef de la Radio soudanaise a affirmé que «la tenue de cette manifestation à Alger témoigne de la grandeur de l'Algérie et de la solidarité entre les peuples du continent qui, a-t-il dit, parleront d'une seule voix lors de ce festival». Mohamed al Missaoui, de l'agence de presse Tunis Afrique Presse (TAP) a estimé que l'organisation de cet événement en Algérie traduit l'«importance vouée à la diversité culturelle, à la préservation de l'identité africaine et à l'ouverture sur l'autre». La tenue du 2e Festival culturel panafricain en Algérie «nous rappelle le rôle prépondérant que ce pays a joué pour défendre le continent, ainsi que son rôle avant-gardiste dans l'organisation de ce genre de manifestations et festivals depuis 1969 à nos jours ainsi que l'interêt que porte l'Etat algérien aux questions du continent», a indiqué Abdessallam al Alem de l'agence de presse libyenne Jana. Mme Mda Nomazulu, de la Radio et Télévision sud-africaines a précisé que «ce 2e Festival panafricain mettra en valeur la culture africaine après des années d'absence». Elle s'est, par ailleurs, dit «convaincue que les médias africains jouent un rôle très important dans la vulgarisation de la culture africaine, souhaitant que le festival «soit sanctionné par la mise en place d'un programme pour l'organisation périodique de la manifestation dans les différents pays du continent».