A quelques jours des examens de fin d'année des différents paliers, la plupart des établissements scolaires ont déjà clôturé leurs programmes. Les quelques retardataires (à travers 7 wilayas), se voient sommés de faire de même d'ici au 25 mai au plus tard. Le retard concerne surtout la physique. Les programmes dispensés aux élèves du moyen et du primaire ont été, dans leur intégralité, achevés au niveau national. Pour la terminale, il reste une seule leçon en physique, a précisé le ministre de l'Education nationale dans son intervention, hier, à la conférence nationale des directeurs de wilaya de l'éducation au siège du ministère. Selon les résultats communiqués par la commission nationale du suivi de l'état d'avancement des programmes des classes d'examens à savoir le bac, le BEM et la 6e aux quatre coins du pays, «7 wilayas dont Batna, Annaba… à l'est du pays et Mostaganem à l'ouest n'ont pas encore terminé leurs programmes notamment en physique». Afin de rattraper ce retard, le ministre a donné des instructions fermes à l'ensemble des membres de la commission d'inspection des cours en présence des directeurs de l'éducation de wilaya pour que ces cours soient terminés avant le 25 mai prochain. «Les établissements concernés doivent rattraper le retard d'ici au 25 mai». M. Benbouzid qui se dit très satisfait des résultats du bilan évaluatif de l'année scolaire 2008-2009, a sommé les parties concernées, entre autres les membres de la commission du suivi des programmes régie par un décret exécutif, de revoir les programmes et de veiller aux changements des cours d'une manière générale. Partant du principe que la réforme est une action permanente, il appelle ces derniers à décider du maintien ou non de l'unité «propagande et ondes» en physique comportant les cinq dernières leçons de cette matière, et ce, pour éviter tout risque d'un éventuel retard dans cette filière dans les années à venir. Selon le ministre, le problème de la surcharge des cours, particulièrement au niveau du cycle primaire, se pose avec acuité. Bien plus, il affirme que selon les résultats d'une étude, le volume horaire des cours est incompatible avec le contenu. C'est pourquoi le ministre estime qu'il est fondamentalement essentiel d'alléger les programmes au niveau du palier du primaire et appelle les concernés du secteur, entre autres les éléments de la commission nationale, à revoir ce point en vue de faciliter l'assimilation des cours par les élèves. M. Benbouzid prévoit, en outre, dans le cadre de la réforme du système éducatif, l'introduction des langues étrangères et de l'outil informatique qui viendront s'ajouter au programme du palier du primaire constitué des cours fondamentaux tels que la langue arabe et le calcul. Revenant à la généralisation de l'évaluation des cours dans les différents paliers de l'enseignement, M. Benbouzid dira que l'année prochaine, avec la particularité d'une pédagogie structurée, 950 inspecteurs seront mobilisés avec l'installation des commissions au niveau de tous les établissements scolaires. Le premier responsable du secteur a enfin annoncé qu'une conférence de presse sera organisée en présence des directeurs de l'éducation le 26 mai prochain avec pour objectif de préparer la prochaine année scolaire. Les examens par les chiffres l L'examen de fin d'année du cycle primaire est prévu pour le 24 juin, la session de rattrapage, le 24 juin et le résultat final sera annoncé le 6 juillet. Le BEM est programmé du 1er au 3 juin au profit de 558 266 candidats dont 99,23% scolarisés et 0,77% candidats libres. L'examen du baccalauréat est programmé du 7 au 11 juin et les résultats pour le 10 juillet. Le bac coûte 210 milliards de centimes, et l'examen de fin d'année du cycle primaire 70 milliards de centimes. Si la prise en charge d'un candidat du primaire revient à 1 000 DA, ce dernier ne verse que 50 DA , les frais d'inscription au bac sont estimés à 1 500 DA alors que le coût de revient d'un candidat est de 4 600 DA . Le postulant au BEM, quant à lui, ne verse que 1 000DA.