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La sensibilisation, une arme contre l'évolution des maladies des yeux
Les autorités sanitaires sont défaillantes alors que les populations
Publié dans La Tribune le 02 - 11 - 2014

Une formule consacrée qui a son pesant d'affection et que l'on n'hésite pas à exprimer à propos d'une personne chère, «Je lui donnerais mes yeux», pour dire que cette personne mérite ce que l'on a de plus cher. Quoi de plus important que les yeux et qui nécessitent une attention de tous les temps et de tous les jours afin d'éviter des maladies, certaines pouvant conduire à la cécité.
On a trop tendance à négliger les affections qui touchent cet organe, ne sollicitant les services d'un ophtalmologiste que lorsque son état s'aggrave. Certaines pathologies sont courantes tels que la conjonctivite, la blépharite, le chalazion, mais il est toujours indispensable de recourir à une consultation médicale, l'accès au collyre –qui dans un passé récent était délivré dans les officines sans prescription médicale– étant tributaire d'une ordonnance. Il faut également évoquer la cataracte, très fréquente dans notre pays, les statistiques nationales évoquant le chiffre de 100 000 cas enregistrés annuellement et qui peuvent évoluer vers la cécité si cette pathologie n'est pas diagnostiquée à temps et prise en charge rapidement.
Toutefois, selon des spécialistes, «la prise en charge de la cataracte a réalisé une avancée remarquable notamment depuis la mise à niveau des structures ophtalmologiques des centres hospitalo-universitaires entre 2007 et 2008 et l'émergence de plusieurs structures ophtalmologiques libérales». Il n'est pas permis de négliger une telle pathologie qui, si elle est constatée à temps, est curable grâce à la technique du laser, une opération rapide et efficace qui n'est pas nouvelle, mais qui fait son chemin dans notre pays. Toujours selon des ophtalmologistes qui s'expriment lors des différents congrès, ces interventions ne sont plus aussi difficiles, puisque la technique du laser «permet à l'intervention chirurgicale de s'effectuer en dix minutes». Afin de mettre à jour l'activité des ophtalmologues des deux secteurs confondus, des ateliers de formation ont été organisés ces derniers jours. Ces spécialistes ont été formés aux nouvelles techniques
d'opération de la cataracte et de la chirurgie réfractaire utilisée dans le traitement de la myopie, de l'hypermétropie et de l'astigmatisme. Pour les organisateurs, «il s'agit de démocratiser la formation continue des ophtalmologues pour l'actualisation de leurs données scientifiques et une mise à jour régulière de leurs connaissances médicales».
Une initiative qui gagnerait à être étendue à une autre maladie des yeux, le glaucome qui est la deuxième cause de cécité dans notre pays. Ce sont
500 000 cas qui sont recensés annuellement et les populations du Sud demeurent les plus exposées avec une incidence de 8% des personnes atteintes de glaucome (3,4% dans les villes de l'Ouest, 3,9% à l'Est et 5,5% au Centre du pays). La majorité des personnes touchées l'ignorent, ce qui les expose à la cécité faute de diagnostic et de traitement, d'où la nécessité de mener des campagnes de sensibilisation; ce qui manque cruellement dans notre pays. R. M.


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