L'angoisse était grande, hier, dans la région d'At Toudert, plus précisément au village At Ali qui a enregistré la disparition depuis le 21 juillet dernier de la petite Nihal Si Mohand. La découverte dimanche d'une robe tâchée de sang et d'une tête dans la forêt limitrophe a accentué cette angoisse parmi les siens, mais aussi parmi les villageois mobilisés depuis une dizaine de jours à la recherche de cette fillette disparue. La communication officielle étant inexistante, des rumeurs ont même indiqué qu'il s'agissait effectivement de la petite fille, surtout que des restes humains ont été découverts hier dans les mêmes alentours. L'angoisse était grande, hier, dans la région d'At Toudert, plus précisément au village At Ali qui a enregistré la disparition depuis le 21 juillet dernier de la petite Nihal Si Mohand. La découverte dimanche d'une robe tâchée de sang et d'une tête dans la forêt limitrophe a accentué cette angoisse parmi les siens, mais aussi parmi les villageois mobilisés depuis une dizaine de jours à la recherche de cette fillette disparue. La communication officielle étant inexistante, des rumeurs ont même indiqué qu'il s'agissait effectivement de la petite fille, surtout que des restes humains ont été découverts hier dans les mêmes alentours. C'est les analyses de l'ADN qui détermineront l'identité exacte des restes humains découverts, selon les services de sécurité mobilisés depuis le jour de la disparition de la petite Nihal, mais cela n'a pas empêché certains médias d'annoncer le décès de la petite avant que les réseaux sociaux ne s'en saisissent. Mais jusqu'à hier vers 18 heures, aucune information n'est venue confirmer que ce sont les restes de la fillette disparue. La famille de la petite, notamment ses parents, ont dû faire une mise au point pour arrêter la praopagation des fausses informations à propos de ce qui a été découvert dans les bois. Entre temps, les restes découverts ont été acheminés vers le CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou et vers la capitale pour le travail d'identification nécessaire. De leur côté, les villageois d'At Ali et les habitants des villages voisins se sont mobilisés davantage à la recherche de la fillette disparue. C'est à un véritable ratissage que les villageois ont appelé pour hier à l'aube afin de trouver la fillette ou des indices sur sa disparition mystérieuse. Sa famille veut garder espoir de la retrouver saine et sauve, malgré ces découvertes qui ont accentué l'angoisse des parents et des proches et qui ont jeté l'émoi parmi les habitants, parce que même si ce ne sont pas des restes de la fillette disparue, il s'agit quand même d'une personne morte, visiblement avec usage de violence. Pour rappel, la petite Nihal Si Mohand a disparu le 21 juillet dernier peu avant midi alors qu'elle jouait avec d'autres enfants devant le domicile de ses grands parents au village At Ali, commune d'At Toudert, dans la daïra de Ouacif. Elle et ses parents étaient venus de l'Oranie où ils vivent pour assister au mariage de son oncle. Les services de sécurité, notamment la Gendarmerie nationale, se sont mobilisés dès le lancement de l'alerte, intervenu environ quinze minutes après la disparition de Nihal. A ce jour, personne n'est capable de dire qui est l'auteur de cet enlèvement, mais beaucoup s'accordent à affirmer qu'il ne peut être qu'un proche de la victime. Même le mobile éventuel de l'enlèvement est discuté par-ci par-là, mais seules les investigations des services de sécurité, avec l'apport notamment des services scientifiques, pourront élucider cette affaire. M. B.