La contrainte de la surcharge des classes reste posée dans toute son ampleur notamment dans les régions enclavées comme, entre autre, certaines communes des wilayas d'El Taref, M'sila et Laghouat. La contrainte de la surcharge des classes reste posée dans toute son ampleur notamment dans les régions enclavées comme, entre autre, certaines communes des wilayas d'El Taref, M'sila et Laghouat. Ce problème est perceptible dans la commune d'Oued Zitoun, daïra de Bouhadjar, au sud-est du chef-lieu de la wilaya d'El Taref, où la surcharge des classes gène inévitablement les élèves qui rencontrent d'énormes difficultés pour suivre leurs leçons en classe dans des conditions adéquates. Cet encombrement des classes touche les trois paliers, notamment le cycle primaire. Les parents d'élèves ont dénoncé à maintes fois les conditions difficiles dans lesquelles les enfants font classe, mais rien n'a été pris en considération. Le problème demeure posé et la solution reste inconnue. La direction de l'éducation a également signalé à la tutelle ce problème avant les vacances d'été, mais aucune réponse favorable n'a été obtenue. Selon les assurances de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, plusieurs établissements scolaires devaient être livrés avant la rentrée des classes, mais jusqu'à l'heure beaucoup d'infrastructures n'ont pas été réceptionnées, et ce, à cause du rythme des chantiers. Le ministère parle de 18% des établissements primaires et moyens en situation de surcharge scolaire, mais la réalité du terrain fait constater que le taux est plus élevé. Ce problème se pose dans toute son ampleur, une cinquantaine d'élèves par classe ou encore trois élèves par table. Ces réalités sont vécues dans les écoles algériennes notamment dans les wilayas du sud du pays. Le renforcement des structures éducatives n'a pas pu résoudre le problème. D'ailleurs la ministre reconnait qu'en dépit des programmes mis en place par le secteur dans le cadre de sa vision prospective, le nombre des établissements scolaires reste faible notamment dans le cycle primaire. Pour expliquer la surcharge des classes, le ministère de l'Education a pointé du doigt le non respect par les parents d'élèves de la carte scolaire (la répartition géographique des élèves). Ainsi, le problème persiste et jusqu'à l'heure rien n'augure de bon. Les pouvoirs publics se sont concentrés sur les grands centres urbains où un renforcement des structures éducatives a été réalisé comme c'était le cas pour les wilayas de Constantine, Relizane et Tizi Ouzou. De nouvelles infrastructures éducatives ont été réceptionnées la veille de la rentrée scolaire pour répondre au mieux aux attentes du secteur en la matière. Quant aux wilayas de l'intérieur, elles continuent à souffrir en attendant des solutions réelles à la surcharge des classes qui constitue un frein à la réussite des élèves. F. O.