La clôture du 8e Festival international de la danse contemporaine (Fidc) a été marquée, mardi dernier à l'Opéra d'Alger, Boualem-Bessaih par une série de nouvelles créations algériennes chorégraphiques dans le registre de la danse contemporaine qui ont été présentées au public, par les danseurs du Ballet national. La clôture du 8e Festival international de la danse contemporaine (Fidc) a été marquée, mardi dernier à l'Opéra d'Alger, Boualem-Bessaih par une série de nouvelles créations algériennes chorégraphiques dans le registre de la danse contemporaine qui ont été présentées au public, par les danseurs du Ballet national. Les danseurs du Ballet national algérien, aujourd'hui sous tutelle de l'Opéra d'Alger, ont présenté le spectacle «Si j'étais une note» écrit et mis en scène par le danseur et chorégraphe Sofiane Drici et qui s'inspire des standards de la danse classique pour exprimer des sentiments comme la tristesse, l'amour et la douleur rapporte l'APS. Un spectacle, majoritairement dédié aux danseurs algériens. Sur scène Sofiane Drici, danseur étoile du ballet, était accompagné de la danseuse Wissam Maazouz et de la pianiste Hadjer Zouba. Un autre trio du ballet de l'Opéra d'Alger, mené par Amar Khelloufi, a présenté la chorégraphie «L'écho du silence» par laquelle il a souhaité transmettre au public le sentiment d'isolement vécu par une personne sourde-muette. Le spectacle traduit également l'ouverture au monde de cette personne après avoir trouvé un moyen de communiquer avec son entourage et de s'imposer dans la société sans tenir compte de son handicap. «Le choix des fous» était la dernière création du danseur Malek Laras présentée sur scène. En seconde partie de la soirée, la compagnie américaine «Bodytraffic» qui s'était produite sur scène dimanche passé, est revenue à l'Opéra d'Alger après avoir animé un master class au profit d'une trentaine d'enfants malades de l'Association «Chem's pour les arts thérapeutiques». Le fruit de cet atelier, initiant les enfants à la danse contemporaine et aux chorégraphies de groupe, a été présenté au public, moyennement nombreux à cette soirée. La compagnie américaine a également animé un atelier de danse de rue et hip hop sur fond de modern jazz avec une vingtaine de danseurs algériens issus du ballet et de plusieurs coopératives de danse. En dernière partie de soirée, la compagnie italienne «Zappalà Dance Compagny» a présenté «Fullplay», un spectacle impressionnant par la synchronisation parfaite entre les trois danseurs et la création des lumières qui donnait aux spectateurs une illusion de continuité dans le mouvement en éclairant les danseurs tour à tour. Inauguré samedi, passé le 8e Fidc a pris fin mardi après une vingtaine de spectacles de danses classiques et de danses contemporaines animés par des troupes en provenance de dix pays dont la France, la Russie, la Chine et les Etats-Unis ou encore l'Espagne. R. C.