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Messaoud passe entre les gouttes
Publié dans La Tribune le 30 - 05 - 2017

Passé entre les gouttes, Messaoud ? Mais lesquelles, puisqu'elles ont cessé d'exister depuis longtemps. Peut-être pas totalement, ne serait-ce que parce que les «fiches bleues» n'ont pas entièrement disparu des usages et que dans la Fonction publique certains corps de métier sont pourvus en recrues par voie de concours. Une sélection dont l'organisation et le déroulement sont souvent décriés par des candidats eux-mêmes. Les uns y voyant la présence persistante du favoritisme quand d'autres font valoir que tout est déjà joué avant les épreuves juste pour le respect de la forme et de la «tradition». On ne sait plus qui croire. Il y a quelques mois seulement, on pouvait lire dans la presse les récriminations et dénonciations de postulants au titre de professeur chef de service des hôpitaux. Comme les candidats à l'examen de 5e, le brevet ou le bac, eux aussi mettent en cause des «trucs» de triche déguisée qui abaissent le niveau et dévalorisent une fonction autrefois très respectée. Bref, le dépérissement, des valeurs comme de la vraie vertu, est partout qui s'étend et ravage.
En principe, un contexte général si peu ragoutant aurait pu permettre à un certain Messaoud Benagoune, le plus connu des ministres nommés jeudi dernier, de poursuivre tranquillement et même avec les honneurs de la République, son bonhomme de chemin. Jusque-là, il avait accompli un parcours sans faute. Il est vrai que pour quelqu'un qui a surtout excellé dans l'arnaque et le faux, il n'y a pas de gloire à en tirer. Ou peut-être si, celle d'avoir eu la «longévité la plus courte» (pardon pour l'oxymore) dans la fonction de ministre : deux jours en comptant la passation de pouvoir et le trajet aller-retour jusqu'au ministère. Voilà bien un record à enregistrer au Guinness. Il parait que le bonhomme n'a jamais occupé un emploi ni eu une fiche de paie de sa vie. Et bien, maintenant c'est fait, il aura une fiche de paie pour deux jours de travail. Ça va chercher dans les 20 000, voire 30 000 DA, deux jours de travail (en fait un demi-jour, mais la République est généreuse) quand on a servi avec autant de diligence et d'entregent l'Etat. Bon, maintenant si Messaoud Lemsaouad n'est pas content et qu'il s'estime victime d'un licenciement abusif, il a toujours la possibilité et le droit reconnu à tout travailleur (même si lui n'a travaillé qu'un demi-jour) de demander réparation. Mais il faut qu'il sache qu'aucun juge algérien, et encore moins un inspecteur du travail, n'aura le culot de demander sa réintégration dans le seul boulot qu'il a jamais exercé, celui de ministre plus qu'éphémère, évanescent, aérien. Il vaut mieux, pour lui, s'adresser plutôt au Bureau international du travail (BIT) à Genève. Pas sûr qu'il lui obtienne un poste de travail, mais une carte de réfugié, c'est possible.
A. S.


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