De nombreux débutants dans divers métiers artistiques diffusent leurs œuvres sur Internet en quête de visibilité et de succès. Certains se sont vite propulsés pour se voir proposer des rôles dans des productions autrement plus valorisantes. Des comédiens amateurs, n'ayant que leur smartphone comme outil d'autopromotion, ont «brillé» sur Youtube pour susciter, ensuite, l'intérêt des établissements professionnels. Beaucoup ont décroché des rôles dans des films, des séries télés ou des pièces de théâtre. Aujourd'hui, ils se sont fait un nom et sont sollicités à chaque fois. Des chanteurs et des musiciens en herbe, recourant au même procédé, ont également émergé de l'ombre. Après la révélation «virtuelle», ils sont conviés pour animer leur première scène et entrer en contact avec un éditeur. Des plasticiens, des photographes, des sculpteurs et des chorégraphes empruntent ce même chemin pour se révéler au monde et faire part de leur génie créateur. Certaines œuvres bien élaborées, «postées» sur les réseaux sociaux, ont vite trouvé leur place dans une exposition collective et, parfois, dans une galerie. La poésie, qui avait tant de mal à se faire une place sur le marché éditorial, retrouve des couleurs sur la grande Toile. Des versificateurs se mettent aussi à l'heure d'Internet, en se constituant en communauté de passionnés. On y publie des textes et on y déclame d'autres et le cercle s'élargit chaque jour. Le web est, de nos jours, un vecteur essentiel de promotion, de publicité et de vente des œuvres d'art. La popularisation d'Internet et des réseaux sociaux, objets d'incessants progrès techniques, permet aux artistes et aux producteurs d'aller directement à la rencontre du grand public, sans passer par les intermédiaires traditionnels. Cela apporte un plus en matière d'autonomie financière et de liberté d'expression. Le rôle hégémonique des médias lourds dans l'information culturelle et la vulgarisation des produits n'est plus ce qu'il a été. Les majors de l'industrie de la musique et celles du film se font aussi distancer par de nouveaux venus sur le marché qui donnent accès à une gamme infinie de créations qu'on peut acquérir ou exploiter momentanément sur un simple clic. Pareillement concurrencée, l'aura des grandes galeries d'art s'est aussi rétrécie. Le monde est devenu vraiment petit. La voie est tout indiquée pour tous les artistes amateurs afin de se faire connaître, de s'illustrer et de signer leur premier contrat professionnel. En Algérie, de nombreux débutants dans divers métiers artistiques diffusent leurs œuvres sur Internet en quête de visibilité et de succès. Certains se sont vite propulsés pour se voir proposer des rôles dans des productions autrement plus valorisantes. Des comédiens amateurs, n'ayant que leur smartphone comme outil d'autopromotion, ont «brillé» sur Youtube pour susciter, ensuite, l'intérêt des établissements professionnels. Beaucoup ont décroché des rôles dans des films, des séries télés ou des pièces de théâtre. Aujourd'hui, ils se sont fait un nom et sont sollicités à chaque fois. Des chanteurs et des musiciens en herbe, recourant au même procédé, ont également émergé de l'ombre. Après la révélation «virtuelle», ils sont conviés pour animer leur première scène et entrer en contact avec un éditeur. Des plasticiens, des photographes, des sculpteurs et des chorégraphes empruntent ce même chemin pour se révéler au monde et faire part de leur génie créateur. Certaines œuvres bien élaborées, «postées» sur les réseaux sociaux, ont vite trouvé leur place dans une exposition collective et, parfois, dans une galerie. La poésie, qui avait tant de mal à se faire une place sur le marché éditorial, retrouve des couleurs sur la grande Toile. Des versificateurs se mettent aussi à l'heure d'Internet, en se constituant en communauté de passionnés. On y publie des textes et on y déclame d'autres et le cercle s'élargit chaque jour. Bref, Internet profite à de nombreux artistes algériens. Depuis fin 2014, en vertu d'un accord signé avec l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda), les plateformes spécialisées comme Google ou Youtube s'engagent à verser les droits revenant à ces nouveaux auteurs qui, très souvent, sont jeunes et font leurs premiers pas dans le métier qui les passionne. Cela représente, indéniablement, un précieux encouragement qui les incite à persévérer et à se perfectionner. Toutefois, les artistes amateurs, qui ne sont pas protégés contre le plagiat et l'imitation, font très attention avec Internet, en donnant juste un avant-goût séduisant de ce qu'ils savent faire. Conscients de l'opportunité qui leur est offerte et des risques encourus, ils utilisent la grande Toile comme simple rampe de lancement ou comme un support performant de promotion, gratuit et facile d'accès. K. A.