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Le manque de matériels et d'infrastructures handicape l'essor du secteur
Face à l'avalanche de problèmes techniques et l'absence de salles de projection
Publié dans La Tribune le 17 - 03 - 2009

D'autres lacunes d'ordre matériel et d'infrastructures viennent enrayer un réel essor de l'industrie cinématographique en Algérie. A ce titre, Ahmed Bejaoui mettra en exergue le fait que «le secteur n'a jamais réussi à se doter d'une industrie cinématographique. Et même lorsque l'ANP a légué ses laboratoires à l'ex-ENPA, il a fallu qu'ils soient fermés après la décision de dissoudre les entreprises cinématographiques, puis confiés à l'ENTV. Alors même que des centaines de négatifs sont éparpillés dans les laboratoires étrangers qui tirent un grand profit financier de cette situation absurde. Au bout de la chaîne, on ne peut omettre de signaler la fermeture massive des salles, ce qui fait de notre cinéma une activité sans marché et de nos productions, des films sans public». Ainsi, deux points importants sont à relever : le manque de matériel et de salles. Yacine Aloui mettra en exergue le gros problème du matériel qui avait été mis au placard pendant plus d'une décennie. Une fois ressorti, ce matériel est devenu complètement obsolète et ne tient même pas le temps d'un tournage la plupart du temps. Par ailleurs, il soulève la problématique du 35 mm et du numérique en ces termes : «Ce qui est en train de sauver le cinéma algérien, c'est qu'il est en pleine ère du numérique. Il faut savoir que la pellicule va disparaître dans les trois années à venir. Acheter des projecteurs cinématographiques à un milliard alors qu'ils ne vaudront plus rien dans trois ans, cela n'aura plus lieu d'être. A quoi cela sert-il ? Maintenant, il serait important que l'Algérien soit avant-gardiste. Il faut avoir une longueur d'avance même sur les Européens en allant vers le tout numérique, afin d'être prêts et de préparer l'avenir dès aujourd'hui.» Quant à Salim Aggar, il affirme que le meilleur moyen d'encourager la production cinématographique, c'est de rouvrir les salles. Il souligne à ce sujet qu'à Alger il existe plus de 17 salles. Mais seulement cinq fonctionnent et diffusent des films en 35 mm : Algeria, Cosmos, Ibn Zeydoun, Zinet, Thakafa (ex-ABC) alors que cinq autres salles sont en réaménagement : Afrique, le Français, Sierra Mestra, Debussy et Cinémathèque. Ces salles ont une capacité d'au moins 3 000 places. Il annonce que l'Association «A nous les écrans» est en train de préparer un rapport détaillé sur l'historique et la situation des salles de cinéma dans la wilaya d'Alger et ailleurs. A son opposé, le producteur de Mascarades soulèvera la problématique des salles de cinéma en milieu urbain. Selon lui, il faut faire sortir les cinémas des grandes villes et construire des multiplex avec parkings. Il citera l'exemple de Carthage (Tunisie) où les cinémas de quartier ferment chaque année. Dès lors, pour réconcilier l'Algérien avec la salle de projection, pour pallier le manque d'espace de
projection de qualité, Ahmed Béjaoui estime, quant à lui, qu'«il suffit d'encourager par des mesures fiscales incitatives le secteur privé, aussi bien national qu'étranger, à investir dans la rénovation de salles existantes ou la construction de multiplex dotés de commodités et d'équipements modernes».

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