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Les usines obligées de traiter leurs résidus
Les rejets industriels ne devant pas contenir de polluants
Publié dans La Tribune le 25 - 03 - 2009


Photo : Riad
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Le sachet noir a la peau dure ! En dépit de son interdiction par décret exécutif n° 04-210 du 28 juillet 2004, qui redéfinit les modalités des caractéristiques techniques «des emballages des produits alimentaires […]», le noir demeure la couleur «fétiche» des ménages qui gardent le réflexe de le demander pour «protéger» leur approvisionnement contre le mauvais œil. A ce sujet, la direction de l'environnement de la wilaya par le biais du responsable, M. Djena, atteste : «La directive est assez claire à propos de cet emballage. Celui qui déroge à la règle sera poursuivi par la justice et verra sa production saisie.» «Il faut avouer que les sorties hebdomadaires programmées et combinées par des brigades de contrôle (environnement, commerce, sûreté, APC et direction des mines et d'industrie) ont influé positivement sur l'élimination du plastique noir», a confirmé la même source. On ne pourra pas, cependant, avancer que cette matière a été annihilée puisque «les rois de l'informel» ont trouvé la parade juste après l'interdiction du sac noir en versant dans la production du sachet blanc. Si Constantine ne détient pas ce marché, il n'en demeure pas moins que les wilayas limitrophes, qui puisent dans les décharges publiques garnies de bouteilles en plastique, transforment ces dernières en «emballage interdit». «C'est la région de Sétif qui excelle dans la production. Une réunion antérieure avait sommé l'industriel chinois qui y travaillait de se conformer à la réglementation en vigueur sous peine de lourdes sanctions», révèle notre interlocuteur. Au plan chiffré, il faut savoir que la wilaya de Constantine avait enregistré en 2008 près de 186 400 sachets non conformes, c'est-à-dire qui ne répondent pas aux critères de traçabilité consignée dans la circulaire ministérielle. Cette saisie a été assortie de 44 P-V dont des correspondances ont été adressées conjointement au ministère, à la wilaya et à la justice. L'année 2009 totalise jusqu'à maintenant 11 450 unités, cela a contraint les services compétents à établir 10 P-V aux contrevenants. Ces statistiques illustrent l'existence de l'informel en dépit d'une seconde directive émanant du wali de Constantine, en date du 2 juillet 2008, stipulant en quatre articles les conditions de la mise en vente ou de la production du sachet sur l'ensemble de la circonscription de Constantine. «Seul l'emballage de couleur blanche et portant le logo de l'industriel» est toléré au niveau des magasins d'alimentation. De plus, l'arrêté met en garde les commerçants contre toute fraude au risque de poursuites judiciaires. La direction de l'environnement, qui a installé sa commission mixte le 22 mars 2005, a franchi un grand pas dans l'anéantissement du plastique noir. «Notre wilaya est dépourvue d'unités de production. Une seule usine légale est active dans la commune de Hamma Bouziane, mais elle ne produit pas beaucoup. Dès lors, notre démarche d'investigation est beaucoup plus focalisée sur les locaux de grossistes qui s'approvisionnent chez les producteurs sétifiens et même ceux du Centre», explique ce cadre. Il ajoute : «Malgré tous les efforts déployés par une équipe pluridisciplinaire avec les secteurs de la santé, du commerce, de la gendarmerie, des douanes, il reste beaucoup à faire pour neutraliser les filières de l'informel.». Cependant, une chose est quasiment sûre, estime-t-on, le sachet noir on n'en voit que, les géants servant d'ordures ménagères ou d'emballages non alimentaires. Ceux-là sont du moins autorisés pour l'heure. Sur un autre registre, il faut savoir que la direction de l'environnement procède à des campagnes de sensibilisation sur l'utilisation du sachet à denrée alimentaire. L'onde d'écoute est souvent propagée, notamment dans les fiefs populeux où se concentrent des commerces tous azimuts. Néanmoins, il faut avouer que rares sont les consommateurs qui daignent jeter un coup d'œil sur le plastique emballant leur baguette de pain, ou autres produits. Ce réflexe s'enracine difficilement dans l'esprit de la société qui a tant besoin de sensibilisation sur le danger encouru à long terme par l'utilisation du sachet «couleur toxique». Si la commercialisation du plastique non autorisé est passible de sentence sévère, il n'en demeure pas moins qu'il existe encore des filières qui le pérennisent en faisant fi de la réglementation. «La commercialisation de ce genre d'emballage fait peser des gros risques aux réfractaires», alerte la direction de l'environnement. S'agissant des rejets industriels, Constantine s'est remise sur la bonne voie grâce à l'alarme tirée par les responsables locaux qui veulent, notamment, rendre le Rhumel limpide. Cela dit, aucun effluent d'usine ne doit contenir de traces de métaux. Chaque unité de production est dans l'obligation de traiter ses résidus pour n'en déverser dans la nature qu'une eau «traitable» . Cette obligation est d'autant justifiée par la mise en service de la station d'épuration biologique de Hamma (Ibn Ziad) à laquelle vont être connectées incessamment les régions de Zighoud, d'El Khroub.Par ce procédé, on entend rendre l'oued Rhumel sans «traces d'égout». Pour ce qui est des déchets solides, chaque entreprise prend en charge ses restes, en attendant la livraison du centre industriel de Tébessa qui résorbera tous les solides inusités. «On ne s'acquitte pas de redevance pour polluer l'environnement», martèle une source. Ainsi, les taxes d'un éventuel rejet industriel ne trouvent pas place à Constantine. Il n'empêche que des fuites de déchets solides «visitent», parfois, des décharges, en catimini du guet environnemental.


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