Photo : Sahel De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Les hospitalo-universitaires ont mis hier à exécution leur menace de recourir à une grève cyclique de trois jours. Pour rappel, les syndicats des maîtres assistants en sciences médicales et des professeurs et docents ont gelé les contrôles mais n'ont pas pénalisé les étudiants, les cours ayant été dispensés normalement. Quant aux soins, ils ont été assurés à un peu «plus» du minimum requis, apprend-on d'une source hospitalière. Une façon de manifester un regret… tout en recourant à cette grève, seule voie, selon eux, d'amener les pouvoirs publics à satisfaire leurs revendications. Au second jour, c'est-à-dire, aujourd'hui, les syndicats organiseront une assemblée générale pour remettre les pendules à l'heure et tirer un premier bilan de la journée d'hier, nous confiera un maître assistant. La grève, qui s'étalera jusqu'à demain, devrait inciter davantage les décideurs à accélérer le processus de régularisation du statut consigné dans la dernière entrevue entre le syndicat et les ministères concernés par une éventuelle approbation. Le cas échéant, c'est le même principe qui régira l'option de la requête : la grève par-dessus tout, estime le corps médical. Ainsi, après avoir sanctionné les contrôles et autres évaluations à la reprise des vacances, les blouses blanches ont passé la vitesse supérieure en touchant au volet des soins. Rappelons enfin qu'un préavis de grève dans lequel on a justifié le mouvement aurait été déposé par les syndicats la semaine dernière sur la table du directeur du centre hospitalier universitaire Benbadis. Le constat de demain enseignera, voire éclairera sur le dénouement ou l'enlisement de cette protestation jugée légale par ses initiateurs.