Photo : Sahel De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Les hospitalo-universitaires ont renoué hier avec la grève enclenchée avant les vacances. En effet, les contrôles et autres évaluations ont été gelés au niveau des campus. Toute activité orale et écrite est renvoyée aux calendes grecques à l'exception des soins. Du moins, ce volet de la santé devrait être gelé juste après l'élection présidentielle, soit le 11 avril prochain. A cet effet, un préavis de grève a été déposé hier sur la table du directeur du centre hospitalier Benbadis (CHU). Paraphée par le Syndicat des maîtres assistants en sciences médicales (SNMASM), l'instruction rappellera en premier lieu le consensus obtenu lors de la dernière grève, à savoir un accord sur la réévaluation de l'indemnité et l'élaboration d'un projet de décret avec les représentants du ministère de la Santé et la participation du ministre de l'Enseignement supérieur. Il est également question de la décision irréfutable du syndicat d'entamer une grève à partir de samedi prochain et qui «durera jusqu'à la signature du décret en question ; elle sera observée de manière cyclique trois jours par semaine [samedi, dimanche et lundi] et concernera toutes les activités de soins [consultations, programmes opératoires et examens d'exploration]». Cependant, un service minimum sera assuré au niveau des urgences. Signalons qu'un autre préavis de grève avait été adressé en date du 30 mars par le Syndicat des professeurs et docents en sciences médicales (SNDPSM) et le syndicat susmentionné aux ministères du travail et de la Sécurité sociale et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. La mention étant toujours liée au décret revendiqué. Pour cette reprise, les étudiants en médecine risquent de garder leurs révisions en tête pour des jours. La date des examens demeure tributaire de l'issue de la grève.