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Objectif : 40 millions de quintaux de pomme de terre par an d'ici à 2015
Pour les besoins d'une régulation pérenne du marché
Publié dans La Tribune le 22 - 06 - 2009


Photo : S. Zoheïr
Par Ziad Abdelhadi
Dans de nombreuses wilayas versées depuis longtemps dans la culture de la pomme de terre, comme dans d'autres qui se sont mises à produire ce tubercule, mais en petite quantité, les hectares plantés de ce tubercule sont de plus en plus importants. Ce constat s'explique, d'une part, par une meilleure disponibilité de l'eau d'irrigation et les revenus tirés par les producteurs. D'autant que ces derniers sont à l'abri de mévente depuis la mise en place par les pouvoirs publics d'un système de régulation. On compte donc pas moins de 33 wilayas où la culture de la pomme de terre est pratiquée sur de grandes surfaces. Des wilayas comme celles d'Aïn Defla, de Mostaganem et, tout récemment, d'El Oued sont de grandes pourvoyeuses des marchés de gros. Elles représentent plus des deux tiers de la production nationale mais où la culture de la pomme de terre d'arrière-saison n'est pas assez développée pour une raison évidente : «Une surexploitation des superficies peut les appauvrir», avancent les agronomes. Non sans admettre que, depuis quelques années, la culture de la pomme de terre s'est beaucoup développée. Il n'en demeure pas moins, que sur le plan de la répartition des récoltes sur l'année, on a pu constater que la transition fait grandement défaut au point que cela se traduit sur le marché et en deux périodes de l'année, par des crises aiguës. Et où l'offre est très en deçà de la demande et, du coup, les prix à la consommation de la pomme de terre atteignent des sommets jamais égalés. Heureusement que la flambée est de courte durée. En témoigne la dernière tension sur ce végétal de large consommation qui s'est manifestée au début du second trimestre de l'année en cours. Une période qui s'est caractérisée de la façon suivante : plus vite les prix ont grimpé et plus vite les prix ont chuté. En somme, une ascension rapide des cours suivie d'une récession elle aussi accélérée. En effet, en moins de trois semaines, on est passé d'un extrême à un autre. Le tubercule est passé en quelques jours de 80 DA le kilogramme à 25 DA. Ces grandes fluctuations dans les prix, prouvent que le marché de la pomme de terre est animé d'une irrégularité criante dans son approvisionnement. Mais qui est responsable de cette situation ? De l'avis d'experts en la matière, cette absence de régularité d'approvisionnement ou d'une stratégie claire à la production est la cause des périodes de tension dans son circuit commercial. D'après ces derniers, pour que la période de soudure n'ait aucun effet sur les étals, il faudrait développer à grande échelle les productions d'arrière-saison. Certes, celles-ci commencent à voir le jour dans les hauts plaines mais ne ce n'est là que de timides expériences. Il est certain que leur développement pourrait donner lieu à des résultas probants compte tenu de la disponibilité de l'eau d'irrigation dans ces régions du pays et aussi de la fertilité des sols. Les
récoltes en abondance issues de ces contrées du pays pourraient, à coup sûr, permettre de constituer des stocks importants en volume à même de réguler le marché tout au long de l'année. Et si jusqu'ici rien n'a été dans ce sens, cela conforte l'observation, avancée faite ci-dessus, que c'est avant tout par absence de stratégie à la production. Cependant, et à lalumière des extensions des terres ensemencées en tubercules et là où ce type de cultures est tout à fait nouveau, on peut croire, enfin, qu'un nouveau plan de production prend de plus en plus forme. Ajoutons à cela la reconduction du système de régulation de la production végétale de large consommation, après sa mise en place en juillet 2008, ce qui va encore encourager les producteurs de pomme de terre à produire plus sans se soucier du sort de leur surproduction. Maintenant, il s'agira de savoir pour combien de temps l'écart entre les perspectives de production et la récolte actuelle va diminuer au point de le rendre insignifiant. A l'horizon 2015, nous serons quarante millions d'Algériens et la tutelle parle de 40 millions de quintaux à produire annuellement d'ici là. Un défi donc à relever .


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