De notre correspondant à Constantine A. Lemili Grande confusion au sujet de la dernière assemblée générale de l'Association sportive du Khroub. Tout le monde, à commencer par le représentant de la DJS, en l'occurrence B. Gharbi, s'est accordé à dire qu'elle ne pouvait être validée compte tenu de l'absence de la majorité des membres de l'assemblée ou sinon de la présence minime, moins d'une dizaine, de ceux qui ont effectué le déplacement. Toutefois, la salle devant accueillir la rencontre, elle, était pleine à craquer. Forcément, l'invitation avait été faite via les ondes hertziennes de la radio locale au… public. D'aucuns parmi les opposants ont mis ce «procédé machiavélique sur le compte du président» qui voulait, semblerait-il, par intimidation museler toutes les personnes qui auraient à intervenir pour dénoncer sa gestion. L'assemblée générale s'était donc terminée en queue de poisson, le représentant de la DJS ayant jugé opportun de rentrer chez lui, l'huissier de justice affirmant en ce qui le concerne que, vraisemblablement, «le quorum n'était pas atteint et qu'il serait même difficile de passer au comptage compte tenu du fait qu'il n'existait aucun document à même de renseigner sur l'identité des membres de l'AG» et de ceux qui ne l'étaient pas et qui levaient toutefois allègrement et avec une «spontanéité» sidérante la main pour avaliser toute proposition favorable au président en exercice. Puis la rumeur a envahi la ville, une rumeur qui laissait entendre que ladite AG avait été validée par l'administration. Et c'est dans cet ordre d'idées que nous avons pris téléphoniquement attache avec M. Korichi, le directeur de la jeunesse et des sports, lequel s'est étonné de «la dimension prise par les événements alors qu'il n'y a franchement pas de quoi remettre en cause une assemblée générale ordinaire». Occultant superbement les déclarations fracassantes dans les différents titres de presse de son collaborateur, Le DJS n'hésitait pas même à soutenir face à des membres de l'opposition que lui «vivant, cette AG ne sera jamais validée». A ce sujet, et en en lui faisant rappel, notre interlocuteur affirmera, au téléphone, que «tout cela, ce sont des détails sur lesquels il ne faudrait pas trop se formaliser. Mon collaborateur a dit des choses et il ne faut pas oublier que je suis son chef hiérarchique… en tant que DJS, je prendrai la décision idoine et pour moi elle est d'ores et déjà tout indiquée en attendant de recevoir le PV de l'huissier de justice». Quoique enchaînant, il soulignera : «Il n'y a pas à trop s'éterniser sur cette validation ou non. D'accord, tous les membres de l'AG n'étaient pas là, mais ils n'avaient qu'à ne pas être absents [sic]. Et puis s'il y avait à redire sur le bilan présenté par le président, n'importe quel membre de l'AG aurait pu faire valoir son droit à opposition. Or, cela n'a pas été le cas.» Quant à de possibles pressions qu'il aurait eu à subir de personnes influentes, le DJS nous a affirmé qu'il agit «d'abord dans le strict respect des textes et de la réglementation, ensuite en mon âme et conscience, et je peux vous assurer que je n'ai eu à subir l'influence de quiconque».