«Les services de neurologie de nos CHU se trouvent dans des situations critiques et lamentables, notamment au niveau des CHU de Annaba et d'Oran», a déploré le professeur Mahmoudi Ahmed Nacer, président du Comité national de neurologie, hier, au centre de presse d'El Moudjahid. «Sur le terrain, les services de neurologie ne sont pas à la hauteur des aspirations du citoyen, encore moins du personnel de la santé, notamment les spécialistes», a-t-il souligné, en citant en exemple «nos services ne disposent même pas de toilettes adéquates et spécialisées à ce type de patients neurologiques, qui sont dans leur majorité des handicapés soit moteurs, mentaux ou sensoriels». Il a, dans ce contexte, appelé à l'humanisation des services de cette spécialité, car, soulignera-t-il, ils sont non seulement des lieux d'exercices mais aussi de formation. «La situation dramatique de certains services de neurologie rend le travail et la formation difficiles pour nous les médecins, surtout les résidents», a expliqué le professeur. D'où sa préconisation à revoir la politique de santé.