L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) n'est pas tout à fait d'accord avec les décisions du ministère de tutelle concernant le calendrier de la nouvelle année scolaire 2009/2010. Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, l'organisation syndicale exprime des réserves sur deux questions qui ne sont pas de moindre importance : la date de la rentrée scolaire et celle de l'examen du brevet d'enseignement moyen (BEM). L'UNPEF demande au ministère de reporter la rentrée scolaire au début octobre, soit quelques jours après l'Aïd El Fitr. Façon de ne pas chambouler les programmes des enseignants, des travailleurs de l'administration et avec eux, les élèves qui se mettront bientôt dans l'ambiance du mois du jeûne. Elle semble vouloir dire que ces derniers auront du mal à reprendre les études en plein Ramadhan –le ministère a fixé la rentrée pour le 13 septembre- et il faudra donc les ménager. L'organisation des travailleurs de l'éducation juge plus raisonnable de fixer la rentrée 2009/2010 pour le 1er octobre. En revanche, pour le BEM, elle juge plus opportun d'avancer la date de l'examen pour permettre aux enseignants et agents de l'administration de prendre les vacances dans les temps règlementaires, ainsi que d'assurer une bonne organisation des deux opérations de correction des copies et d'orientation des lauréats, expliquent ses représentants. L'autre demande exprimée par l'UNPEF est d'accorder aux élèves un congé de 5 jours durant le mois de mai pour, affirme-t-elle, que ces derniers ne soient pas fatigués pas par des cours de 8 semaines d'affilé. Concernant le réaménagement du repos hebdomadaire, elle propose un week-end les vendredis et samedis, avec une demi-journée le mardi. Précisons que l'UNPEF a participé, lundi, à côté d'autres syndicats du secteur, aux discussions avec les premiers responsables du ministère sur l'organisation de la nouvelle année 2009/2010. K. M.