Poursuivant son cycle de conférences organisées dans le cadre des soirées ramadhanesques, le Front de libération nationale (FLN) s'est penché jeudi dernier sur la thématique «audiovisuel actuel et perspectives», en faisant intervenir un nombre de spécialistes de la communication. Lesquels ont plaidé pour un développement de ce secteur conformément aux avancées en cours en matière de technologies de l'information et de la communication. L'audiovisuel, a-t-il été relevé, étant un vecteur essentiel pour l'éducation d'une société du savoir. Ceci passant nécessairement par l'amélioration des programmes de la télévision nationale s'agissant notamment du traitement des différents thèmes sociaux, culturels, économiques, politiques et de sensibilisation. La relance du septième art, la formation de l'élément humain, la mise en place de moyens techniques modernes, l'amélioration des programmes, du son et de l'image et la numérisation de la télévision nationale ont par ailleurs été relevés par les intervenants. Pour M. Abdelkrim Abada, responsable de la formation politique au FLN, le développement de ce secteur «requiert une vision prospective de long terme et une stratégie basée sur des idées et des principes nationaux tout en mettant à disposition les mécanismes et moyens humains et matériels». Intervenant sur le rôle de l'audiovisuel lors de la guerre de libération, la place de l'information durant la révolution, M. Laïd Zeghlami a, pour sa part, rappelé l'impact suscité par la radio Sawt El Djazair, dont les programmes ont grandement contribué à faire entendre la voix de la révolution algérienne dans le monde, plus particulièrement dans les pays arabes et ce, a-t-il noté, en dépit du peu de moyens techniques dont elle disposait et du manque d'expérience de ses employés. M. Bachir Abdelkader El Bahi, spécialiste dans le secteur de la télévision, a, dans son intervention, cité les réalisations effectuées dans le domaine audiovisuel malgré la persistance de certaines insuffisances en la matière. L'intervenant a notamment relevé la nécessité de revoir la gestion de ce secteur, de le développer sur la base d'une stratégie nouvelle et de recenser les carences. M. Mustapha Kadika, responsable à l'ENTV, s'est intéressé, quant à lui, à la réalité de la télévision, sa réorganisation, sa gestion et sa relance dans le cadre du développement de programmes qui servent la société algérienne. M. C.