Pour une rupture du jeûne en douceur La rupture du jeûne peut entraîner des troubles digestifs plus ou moins importants si elle se déroule sans règles. La première d'entre elles, c'est de s'alimenter par étapes et de manière équilibrée. Il est en effet vivement déconseillé de se jeter sur la nourriture après une journée de jeûne total. Pourquoi ? Parce que la sensation de faim ne s'épuise qu'après s'être nourri... Résultat, vous allez trop manger par rapport aux besoins de votre organisme. Pour éviter tout désagrément, pensez à rompre le jeûne avec une boisson. Du lait, un café, un thé ou simplement un verre d'eau. Cette technique permet de «réactiver» l'organisme en douceur, sans l'agresser. Ensuite patientez un petit quart d'heure, puis mangez légèrement. Attendez de nouveau que la sensation de faim ait baissé et enfin, passez à table. Mais là encore, respectez quelques conseils culinaires. Evitez de manger trop gras. Un repas équilibré doit toujours contenir des protéines et des sucres lents. Vous trouverez les premiers principalement dans les viandes, qui sont également une source essentielle de fer, de sels minéraux et d'oligo-éléments. Quant aux sucres lents, les légumes secs, les pâtes et les produits à base de blé en regorgent. Enfin, mangez une petite quantité d'acides gras essentiels sous forme d'huile de noix, de soja ou de colza. Une dernière remarque : une légère perte de poids est inévitable durant le Ramadhan. Elle découle du processus de nettoyage de l'organisme. Inutile donc de vous inquiéter. Du jus de bleuet contre le diabète et l'obésité Le jus de bleuet, fruit de l'airelle à feuilles étroites, une espèce voisine de la myrtille, aiderait à réduire la glycémie et le poids. Tri Vuong, du département de pharmacologie de l'université de Montréal, a écrit dans un article publié mardi dernier dans l'International Journal of Obesity, que «les souris nourries au jus de bleuet ont réduit leur glycémie de 35% au bout de trois jours». «L'identification des composés actifs pourrait déboucher sur la découverte de nouvelles molécules prometteuses dans la lutte contre l'obésité et le diabète», renchérit Pierre S. Haddad, professeur à la faculté de médecine de Montréal, qui a supervisé ce travail. Ce traitement pourrait potentiellement concerner les 170 millions de personnes atteintes de diabète dans le monde. D'autant que ce chiffre alarmant devrait plus que doubler d'ici à 2030, comme le prévoit l'OMS. L'étude révèle aussi que les souris ont réduit la quantité des aliments qu'ils ont ingérés. Le jus de bleuet aurait donc un effet «coupe-faim». Le jus de bleuet biomodifié a été obtenu à partir de bactéries contenues dans la pelure du fruit. Le but de cette manipulation est de réduire la toxicité de cet extrait naturel pour permettre à l'organisme de mieux l'assimiler. Il pourrait donc également être utilisé sous cette forme pour prévenir, plutôt que guérir, l'apparition du diabète ou de l'obésité. Si les essais se révèlent concluants chez l'homme, ce serait la première fois qu'une plante est employée pour lutter contre le surpoids.