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La mise en place d'incubateurs en Algérie au stade embryonnaire
Leur rôle est capital dans la création et le développement des PME
Publié dans La Tribune le 30 - 11 - 2009


Photo : S. Zoheir
Par Salah Benreguia
Si l'environnement économique de notre pays a, certes, évolué ces dernières années, à la faveur des mesures prises par les pouvoirs publics, la création puis le développement des PME restent au deçà des attentes. En effet, la création de PME puis leur développement nécessitent un accompagnement en amont et ce, par le biais d'organismes qui peuvent jouer ce rôle. Beaucoup de pays, en sus des étapes de création des PME, au demeurant classiques, ont pris des
mesures traduites par la mise en œuvre de structures qui accompagnent ces PME et ce, depuis leur création jusqu'à la phase de maturation. Dans notre pays, si la volonté politique pour la réussite d'une telle entreprise est affichée à maintes reprises, notamment par le premier magistrat du pays lors de l'audition du ministre de la PME et de l'Artisanat, la création de ce genre de structures est restée au stade embryonnaire. Au niveau du ministère de la PME de l'Artisanat, les efforts sont à présent, concentrés sur les phases de maturation et de réalisation de structures pouvant être d'un apport considérable au processus de création des PME ainsi que leur développement. Et ces structures d'appui que sont les incubateurs et les pépinières d'entreprises bénéficieront d'une intention
particulière de la part des pouvoirs publics, notamment le département de Benbada. C'est en tout cas ce que l'on nous affirme au niveau de ce département ministériel. Pour preuve, il a été prévu la réception, fin 2009, de 16 centres de facilitation et de 10 pépinières d'entreprises et incubateurs. Les projets en cours de réalisation, au nombre de 10, seront réceptionnés durant le premier semestre 2010. «Sept projets sont en cours d'étude ou de formalisation administrative, soit pour leur réévaluation ou restructuration en collaboration avec les services du ministère des Finances. Les six projets restants subiront inévitablement des retards au début de leur lancement et seront décalés sur l'année 2010», a ajouté un responsable au niveau du ministère des PME et de
l'Artisanat. Quel est le coût global de ces projets ? La même source nous a indiqué que le coût global financier des différents projets en cours s'élève à 778,5 millions de dinars. Il sera de l'ordre de 1117 millions de dinars après réévaluation, ajoute-t-elle plus loin. «Les projets qui seront réceptionnés à la fin de l'année en cours généreront des engagements financiers de l'ordre de 813,9 millions de dinars», précise plus loin ce responsable.
Les «réalisations» des pouvoirs publics
A la lumière de ces réalisation, l'heure est plutôt à l'optimisme au niveau du ministère des PME et de l'Artisanat. Le département de Benbada indique, en effet, que l'état d'avancement dans la réalisation de ces structures «augure des perspectives d'utilisation et des capacités d'intervention appréciables». Dans cet ordre d'idées et dans une dynamique de consolidation de ces initiatives, le ministère des PME et de l'Artisanat a engagé une démarche opérationnelle pour renforcer les capacités d'intervention et de fonctionnement des centres de facilitation, des pépinières et des incubateurs d'entreprises avec la contribution d'une expertise internationale. Selon ce département ministériel, il s'agit d'engager, en d'autres termes, une approche graduelle ciblant les premiers centres de facilitation et de pépinières réceptionnées, en l'occurrence, ceux d'Oran, de Tipasa, de Tamanrasset, de Sidi Bel Abbès, de Ghardaïa, de Tébessa et de Bordj Bou Arréridj. Motif : «Ce ciblage permettra d'implanter les bonnes pratiques de fonctionnement des centres, appuyés par un benchemarking approprié, visant différentes actions», explique-t-on au niveau de ce ministère. Quelles sont ces actions ? Le même responsable a mis en exergue, entre autres, l'élaboration puis la mise en œuvre de programmes de formation destinés aux ressources humaines des centres de facilitation, l'élaboration d'un guide des opportunités d'investissement selon un format standardisé mais en tenant compte des spécificités locales et régionales et, enfin, l'élaboration des procédures du travail et des guides d'accompagnement et de conseil. La même source tient toutefois à affirmer que cette politique d'encadrement et d'accompagnement vise, in fine, l'émergence de profils d'entrepreneurs compétitifs et en parfaite harmonie avec leur potentiel productif dans les filières d'activités innovantes et à forte valeur ajoutée.
Les experts affichent des réserves
Il est utile d'indiquer par ailleurs que le premier incubateur mis en œuvre est celui situé au niveau de l'Université des sciences et de la technologie d'Oran (USTO). Sa mise en place est le fruit d'un accord de partenariat entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la PME et de l'Artisanat.
Il constitue un moyen efficace pour développer une synergie entre l'environnement universitaire et celui de l'entrepreneuriat. «Il est un outil supplémentaire pour compléter le processus d'appui aux nouveau créateurs de projets», nous a expliqué un autre responsable au niveau du département de Benbada. Contrairement aux différents responsables du ministère des PME et de l'Artisanat, côté experts en la matière, les chiffres fournis par le département de Benbada montrent qu'il n'existe vraiment pas de ces structures. «On ne doit pas se contenter d'une dizaine d'incubateurs ou de pépinières au niveau national, car c'est très insuffisant. Leur rôle est important. Il est nécessaire, voire urgent d'installer un incubateur dans chaque commune pour apporter un appui en termes d'hébergement, de conseil et de financement, lors des premières étapes de la vie de l'entreprise. La preuve : le taux de mortalité des PME qui reste visiblement élevé», nous a affirmé un expert industriel.


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