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Il reste beaucoup à faire
Aïn Defla
Publié dans La Tribune le 09 - 12 - 2009


Photo : Riad
De notre correspondant à Aïn Defla
Madani Azzeddine
Si la vie sourit à certaines personnes, Il arrive qu'elle tourne le dos à d'autres, lesquelles se retrouvent face à des problèmes et des difficultés pouvant même les jeter, y compris leurs familles, à la rue. Cette situation n'est pas propre à l'Algérie d'autant qu'elle cible l'ensemble des pays où l'on voit les sans domicile fixe souffrir en silence alors qu'il existe des moyens de prendre en charge même temporairement.
Aujourd'hui il est facile de repérer un SDF dans une ville puisqu'il se démarque de la population par son habillement, les lieux qu'il fréquente ainsi que ceux où il passe la nuit.
Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, les SDF vivent dans des conditions tellement pénibles qu'ils n'osent même pas tendre la main pour quelques dinars. Femmes et jeunes hommes sont souvent à la recherche de lieux sécurisés pour se protéger contre les agressions des délinquants, lesquels, sous l'effet de la drogue, s'en prennent à cette frange de la société que le destin n'a pas favorisée. Les agressions sexuelles touchent également ces femmes abandonnées par leurs familles ou ayant fui le foyer parental ou conjugal.
Si le calvaire de ces SDF dépasse toute imagination, rares sont les actions menées par les services concernés ou le mouvement associatif dans le but d'atténuer leur souffrance quotidienne.
Miliyani et Yahia et bien d'autres SDF continuent de passer une grande partie de leur vie dans les ruelles du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla alors que personne ne bouge pour leur porter assistance, hormis une association dirigée par une femme et le facteur le plus connu de cette wilaya qui essayent avec les moyens du bord d'aider ces SDF. Leur première action en direction de ces personnes abandonnées a été et de leur prodiguer des soins d'hygiène corporelle et de leur procurer des vêtements, un effort de la part de bénévoles n'ayant pas supporté leur situation de détresse et souffrance. Si cette association les a pris en charge même durant le mois de Ramadhan avec l'ouverture d'un restaurant, lequel a fonctionné avec des dons émanant de la population, elle a, entre autres, rencontré moult difficultés à poursuivre son action.Dans les autres communes de la wilaya de Aïn Defla, les SDF souffrent également de la même situation. A Khemis Miliana, une veille femme continue de passer ses nuits en bordure de la RN4, à proximité du chantier de la trémie et arrive difficilement à supporter le froid qui sévit en ce mois de décembre. Les habitants de cette ville disent que les autorités ont essayé à maintes reprises de la convaincre de quitter cet endroit pour un autre plus sécurisé, mais celle-ci s'entête à «déménager». «Cette femme nécessite une prise en charge particulière, notamment être traitée dans un hôpital psychiatrique», dira un habitant de la ville, avant d'ajouter que les services concernés doivent d'abord diagnostiquer son cas et voir quelle aide lui conviendrait avant de prendre une quelconque initiative. De plus, les sans domicile fixe représentent un réel problème de santé publique car ils peuvent contracter et transmettre de dangereuses maladies.De ce fait, leur présence en des lieux publics tels que les restaurants et autres fast-foods peut facilement favoriser la propagation de maladies. Ces malades mentaux, qui forment une grande partie des SDF à travers la wilaya, sont parfois très dangereux puisqu'il leur arrive d'agresser des personnes, y compris des écoliers. Par ailleurs, de nombreuses familles nécessiteuses souffrent, loin des regards, d'autant que les services concernés ne lancent leurs actions que durant le mois du Ramadhan, période au cours de laquelle des sommes d'argent importantes sont débloquées dans le cadre de la solidarité nationale. Selon des citoyens, les initiatives manquent énormément dans certaines villes pour entreprendre des actions en faveur de cette catégorie de la société puisque les associations, une fois agréées, se retrouvent, elles aussi, dans une situation lamentable en l'absence de siège, de subventions ou de l'implication des intellectuels, lesquelles constatent effectivement que leur contribution ne peut être efficace dans de telles conditions.
Dans le même ordre d'idées, des citoyens suggèrent la réquisition de structures pouvant servir à l'hébergement des SDF durant l'hiver; selon eux leur gestion doit être confiée aux associations intervenant dans ce contexte. En somme, il reste encore beaucoup à faire dans la wilaya de Aïn Defla pour la prise en charge des SDF et des personnes nécessiteuses afin que diminuent leurs souffrances et qu'ils se sentent des êtres humains à part entière.


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